Les masques tombent petit-à-petit sur l’identité du défunt auteur de l’agression du président de la Transition à la Grande mosquée de Bamako, lors de la prière de la fête de Tabaski, le 20 juillet 2021. Mort, le dimanche dernier au CHU du Point G après un séjour au CHU-GT, l’homme qui se nommerait Alassane Touré, domicilié à Yirimadio, serait un débile mental, révèle un de ses camarades de classe,
Daba Diarra, résident également à Yirimadio, en Commune VI du District de Bamako.
Depuis son décès, dimanche dernier, au CHU du Point G, l’identité de l’auteur de l’attentat à la vie du président de la Transition tombe petit-à-petit. Pour preuve, après l’information donnée par notre confrère, Chahana Takiou, directeur de publication du Bihebdomadaire « 22-Septembre » déclinant son nom et prénom, Alassane Touré, domicilié à Yirimadio, sans emploi, nous venons d’apprendre davantage des informations sur l’auteur du crime contre la première institution de la République.
En effet, dans un audio qui circule sur les réseaux sociaux, un homme, Daba Diarra qui se présente comme son ancien camarade de classe de la première à la sixième année, à l’école coranique « Wamy » sise à Bacodjicoroni Golf, donne davantage d’information sur l’auteur de l’attentat de la Grande mosquée de Bamako.
Ce dernier confirme son identité Alassane Touré et sa mère s’appellerait Mariam Siby ; et révèle que son ancien camarade de classe est un « débile mental ». Il atteste avoir partagé le banc 6 ans avec Alassane Touré.
A l’en croire, au cours de leur cursus scolaire, Alassane aurait été atteint par une maladie mentale. Une maladie qui serait due à la mémorisation du coran. Ce qui le rendrait très fanatique.
Selon lui, le défunt Alassane Touré prenait tout le monde comme « mécréant ». Et qu’il était connu pour ses chaudes discussions sur l’islam avec surtout son maître coranique.
Aussi, témoigne-t-il, Alassane Touré est un jumeau et son frère jumeau a disparu des parents, il y a de cela plusieurs années. Ces informations prouvent l’agissement de l’homme qui a eu à lancer des cris de cœur à la sécurité pour le lâcher, lors de son arrestation comme s’il n’a rien commis de mal.
Il faut noter qu’une enquête a été ouverte « pour fait de tentative d’assassinat et d’atteinte à la sûreté de l’État. Au cours des investigations qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs des infractions susvisées, son état de santé s’est dégradé », a indiqué le communiqué du gouvernement. Cette thèse joint un peu le témoignage de l’ancien camarade d’Alassane.
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