Le mardi 27 décembre 2016 restera à jamais dans l’histoire du tennis de table du Mali. Et pour cause, c’est aujourd’hui que la Fédération malienne de tennis de table (FMTT) lance le championnat national de tennis de table et les joueurs et joueuses qui seront sacrés à l’issue du tournoi deviendront les premiers à inscrire leur nom au palmarès de la compétition.

Inutile donc de dire que l’enjeu de cette première édition est important pour les participants qui auront chacun à cœur de devenir le premier joueur ou la première joueuse de sa catégorie à brandir le prestigieux trophée. Pour la Fédération malienne de tennis de table, le principal défi à relever sera la bonne organisation du tournoi qui mettra aux prises un nombre record de participants. En effet, toutes les sept catégories sont concernées par cette première édition qui s’étalera sur quatre jours (du 27 au 30 décembre). Il s’agit des poussins (9 ans et moins), des benjamins (10 à 11 ans), des minimes (12 à 13 ans), des cadets (14 à 15 ans), des juniors (16 à 18 ans), des seniors (19 à 39 ans) et des vétérans (à partir de 40 ans). Les éliminatoires sont prévues du 27 au 29 décembre, tandis que les finales se disputeront le 30 décembre au Pavillon des sports du stade Modibo Keïta.
Personne ne voulait rater le lancement de ce qui sera désormais la compétition majeure de la fédération et toutes les ligues affiliées à la FMTT ont confirmé leur participation au tournoi. Pour le président de la Fédération malienne de tennis de table, Abdoulaye Sidibé, cette mobilisation des ligues est déjà un bon signe pour la suite des événements.
«Le lancement du championnat national marque le début d’une nouvelle ère pour le tennis de table de notre pays. C’est le fruit de longues années de travail et la fédération mettra tout en œuvre pour le bon déroulement de cette première édition et surtout pour la pérennisation de la compétition», a ainsi confié le premier responsable du tennis de table malien. «Désormais, poursuivra Abdoulaye Sidibé, le championnat national sera organisé chaque saison et ouvert à toutes les ligues du pays. La fédération invite les ligues à prendre toutes les dispositions pour une participation de qualité à cette première édition», insistera le président de la FMTT qui pense que le lancement du championnat national va booster le tennis de table à l’intérieur du Mali.
Question : les ligues de l’intérieur tiendront-elles le choc face aux représentants et représentantes de la ligue du district de Bamako ? C’est difficile de répondre par l’affirmative, même si certaines régions comme Ségou, Koulikoro pour ne citer que ces deux ligues, ont les moyens de titiller la ligue de Bamako voire, déjouer les pronostics.
Une chose est sûre, les ligues de l’intérieur ne se présenteront pas en victimes expiatoires et il faut s’attendre à voir les régionaux vendre chèrement leur peau à l’occasion de cette première édition du championnat national. Il y a quelques mois, le président de la FMTT avouait avoir été surpris des progrès réalisés ces dernières années par certaines régions, avant de marteler que «Bamako aura tort de dormir sur ses lauriers». C’est dire que cette première édition du championnat pourrait se solder pour une nouvelle redistribution des cartes du tennis de table malien.

S. B. TOUNKARA

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Tennis, championnat national : LA VAGUE JEUNE VA-T-ELLE PRENDRE LE POUVOIR ?

Le coup d’envoi de la 38è édition du championnat national de tennis a été donné hier au Tennis club de Bamako (TCB). Au total, 135 joueurs, toutes catégories confondues, sont en lice pour le prestigieux trophée. Les éliminatoires se disputent tous les jours sur les courts du TCB et la boucle sera bouclée le 1er janvier 2017 au centre de tennis du stade Modibo Keïta avec la finale du simple Messieurs.
Sur papier, cette 38è édition du championnat national de tennis s’annonce très ouverte et il est difficile de détacher des favoris du lot. Certes, l’expérience du haut niveau plaide en faveur de quelques joueurs et joueuses dont les frères Bagayoko (Dramane et Abdoulaye), Ladji Keïta, Amadou Diarra, Batourou Touré, Kadia Dabo, Aïchata Keïta qui sont des habitués du circuit. Mais, disons-le sans ambages, depuis deux à trois ans le tennis malien peine à se trouver un leader, un vrai N°1 digne de ce nom et les supporters maliens l’ont encore appris à leurs dépens il y a deux mois lors de l’étape bamakoise du circuit international, Prize money.
Lors de ce tournoi sous régional, tous les joueurs maliens sont passés à la trappe à l’exception de Dramane Bagayoko qui a réussi à se hisser en finale, mais qui ne fera pas le poids devant le Burkinabé Joël Mada facile vainqueur en deux Sets (6-0, 6-2). Faut-il y voir une baisse du niveau de notre tennis ? Non, répond le secrétaire général de la Fédération malienne de tennis (FMT), Amadou Dicko qui pense qu’il s’agit simplement «d’une petite période de traversée du désert». «La qualité est toujours là et mieux, on assiste depuis deux à trois ans à l’émergence d’une nouvelle génération qui a tout pour réussir», soulignera le secrétaire général de la FMT en indiquant que le tournoi est placé cette année sous le signe du renouveau. «Toutes les ligues ont répondu à l’appel de la fédération, y compris la ligue de Kidal. Nous saluons cette grande mobilisation des ligues qui va à coup sûr rehausser le niveau du tournoi», renchérira Amadou Dicko en précisant que les vainqueurs des Simples Messieurs et Dames empocheront, respectivement 350.000F cfa et 250.000F cfa, contre 150.000F cfa et 100.000F cfa pour les finalistes malheureux.
Pour les petites catégories, les championnes et champions 2016 ainsi que leurs dauphines et dauphins recevront des cadeaux et du matériel de tennis. Sur le tableau masculin, tous les grands noms du tennis malien sont là et la bataille pour le titre de champion 2016 promet du suspense notamment entre les frères Bagayoko (Dramane et Abdoulaye, le premier remet son titre en jeu) et leurs deux grands rivaux, Gaoussou Coulibaly (finaliste de la précédente édition) et Amadou Diarra.
Chez les filles, au moins trois joueuses peuvent prétendre au scare : la star montante du tennis malien, Aïssata Keïta, Kadia Dabo et Batourou Touré. La tenante du titre, Kadiatou Keïta est absente cette année, tout comme Korotoumou Keïta. Il convient de dire sur les 37 filles en lice, 7 viennent des ligues de l’intérieur qui n’avaient jamais aligné autant de joueuses en championnat.
S. B. T

Source: essor