Le MNLA qui avait perdu voix au chapitre depuis belle lurette, a fait parler de lui la semaine surpassée dans le cercle de Tenenkou et dans la localité de Dougoumi, avec un bilan lourd de 20 morts.
Une troupe du Mnla
Selon le communiqué du ministère de la défense, le 20 mars 2013, le village de Dougoumi dans la commune de Tenenkou, région de Mopti, avait été attaqué par des hommes armés, avec un bilan particulièrement lourd de vingt morts et des disparus parmi la population locale. Cependant, ce même communiqué affirme qu’un des acteurs de cette barbarie fut arrêté par les forces de sécurité de la Mauritanie. Il s’agit d’un ancien caporal de la Garde nationale, répondant au nom de Hawa Ag Ambi, un déserteur de l’Unité méhariste de Léré.
Par ce communiqué le ministre de la défense invite les populations à redoubler de vigilance et à signaler le plus tôt possible aux unités les plus proches toute infiltration d’éléments suspects. Les forces armées et leurs alliés prennent toutes les mesures pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
A noter que cette attaque dans le cercle de Tenenkou n’est pas la première. Plusieurs autres attaques ont eu lieu dans la région de Tombouctou précisément dans le cercle de Goundam, avec également des morts et des actes de vol de bétail et de grains.
Toute chose qui confirme la thèse selon laquelle les éléments du MNLA sont affamés et se terrent dans les collines avoisinantes des localités d’Echelles et Issa ber.
Déjà des missions de ratissage ont été dépêchées sur place et le Colonel Keba Sangaré, commandant des opérations militaires dans la région, a affirmé sur les antennes de l’ORTM, que les repères de ces bandits sont connus et que leur fin n’est qu’une question de temps.
Ses propos ont été confirmés par les populations qui affirment que plusieurs missions de l’armée ont eu lieu dans la zone.
Ansongo
Une mine fait deux morts
Les fous de Dieu dans leur fuite suite à l’intervention de l’armée malienne avec ses alliés français, et africains, ont miné tous le secteur de la zone de Gao. C’est cet armer constat qui est là aujourd’hui et continue de faire des victimes.
En effet, la semaine dernière un véhicule de l’armée régulière se rendant à Ansongo, justement pour ramener une équipe du Génie militaire chargée de déminer la zone, a sauté lui-même sur une mine. Le bilan était de deux morts et le véhicule en lambeau.
Le ministère de la défense et des anciens combattants a confirmé cette informe que le 30 mars 2013 un véhicule d’un détachement des forces armées maliennes a sauté sur une mine à 110 km d’Ansongo. Le bilan est de deux morts et ledit véhicule détruit.
Le détachement et une unité du contingent nigérien qui avait quitté Ménaka pour rencontrer à Ansongo.
Des spécialistes du Génie militaire sont à pied d’œuvre pour mener à bien le processus de dépollution, confirme le communiqué.
Rassemblés par Harber Maiga