Plus de trois douzaines de leaders de la société civile venant de l’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés à Bamako du 24 au 25 avril 2014 au grand Hôtel pour un événement interactif. Durant deux jours, l’accent a été mis sur le renforcement des capacités des organisations de la société civile à travers l’utilisation de la technologie.

Connu sous l’appellation «TechCamp», ce séminaire était parrainé par la Communauté des démocraties et le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique. Au sortir de ce «TechCamp», un réseau de société civile a été mis en place. Il va établir des liens entre les différentes organisations des différents pays. Au total, ils sont 25 Maliens et d’autres représentants venant de 7 pays francophones africains à avoir participé à un séminaire appelé «TechCamp».

La cérémonie d’ouverture dudit atelier était présidée par l’ambassadrice des USA au Mali, Mary Beth. Elle a mis l’accent sur le côté positif et négatif de la technologie, qui, à ses dires, est en train de changer notre monde. «Nous espérons que cette TechCamp sera le début d’un effort destiné à établir et à réunir les réseaux de la société civile en Afrique et à travers le monde», a-t-elle souhaité.

À noter que les rencontres «TechCamp» offrent aux représentants de la société civile une formation sur les nouvelles technologies ainsi que des tribunes permettant d’améliorer leur efficacité et augmenter leur impact au sein de leur propre communauté.

Les formations mettent l’accent sur l’application des nouvelles technologies à divers domaines, tels que la promotion de la gouvernance démocratique, la facilitation des interactions entre les gouvernements et la société civile, et l’amélioration de la transparence au sein du gouvernement. Un nombre croissant d’initiatives de la Communauté des Démocraties a mis l’accent sur la protection et l’appropriation de la société civile. Ces projets fonctionnent grâce à la compréhension qu’on a du rôle crucial que la société civile joue dans les démocraties.

D’autres «TechCamp» sont prévus dans divers autres pays et régions à travers le monde, y compris au Botswana, en Indonésie, au Mexique, en Corée du Sud, et en Estonie. Des représentants de la société civile venant d’autres régions participeront aux consultations et aideront la Communauté des Démocraties à intensifier le dialogue avec les Ong et à créer des réseaux régionaux d’organisations de la société civile.

La Communauté des Démocrates est une coalition intergouvernementale mondiale, fondée en 2000, pour rassembler les gouvernements, la société civile et le secteur privé dans la poursuite d’un but commun : soutenir les règles démocratiques et renforcer les normes et institutions démocratiques à travers le monde.

Alhouseini TOURE

Source: Le Reporter