L’hôtel Mandé de Bamako a abrité la cérémonie d’ouverture du «Tech Camp» régional le jeudi 25 juillet 2019. Elle était présidée par M. Assaleck Ag Ousmane, Directeur du projet «Voix de la paix». Etaient aussi présents la représentante de USAID, Mme Maria, et le vice-président du Conseil national de la jeunes du Mali (CNJ-Mali), Sidi Ali Ould Bagna, ainsi que le représentant du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale.
Le Directeur du projet «Voix de la paix» s’est dit heureux d’accueillir en terre malienne, cette rencontre des jeunes portant sur le thème «Tech Camp» régional pour «la paix sociale» dans la zone du Liptako-Gourma. L’objectif étant de favoriser l’utilisation responsable des nouvelles technologies de l’information dans l’espace du Liptako-Gourma pour plus de cohésion. Il s’agit notamment du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Dans le contexte actuel, a rappelé le directeur de «Voix de la paix», la contribution des jeunes de cet espace est «un engagement citoyen sur les réseaux et les médias sociaux». Et, a ajouté M. Assaleck Ag Ousmane, «elle est d’une importance capitale pour permettre un retour à la normale dans l’espace du Liptako-Gourma… Quand les jeunes s’engagent pour la paix, la violence et la guerre disparaissent».
Pour le vice-président du CNJ-Mali, M. Sidi Ali Ould Bagna, c’est à la jeunesse d’assumer ses responsabilités dans le processus de paix et de réconciliation nationale. «On a plus besoin des populations, mais de véritables citoyens», a martelé le représentant du CNJ-Mali.
C’est d’ailleurs pour aider les jeunes à s’assumer comme des citoyens engagés que le projet «Voix de la paix», en collaboration avec USAID, a organisé un atelier de six jours (25 au 30 juillet 2019) à l’intention de la jeunesse de l’espace du Liptako-Gourma. Les participants ont été formés sur les questions de cohésion sociale, de cyber criminalité, de technique de communication pour la cohésion sociale… Une noble initiative saluée par les participants et les partenaires.
Abdoulaye Maïga
Source: Le Matin