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Tapis rouge pour IBK

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, était samedi 1er mars à Marakakoungo pour présider le lancement de la campagne de vaccination du cheptel 2014. Les organisateurs de la manifestation ont déroulé le tapis rouge sur le parcours du président de la République. Au moment où les autres membres de la délégation suffoquaient dans la poussière, Mandé «Koumaba Folola» marchait tranquillement sur le tapis rouge.

iBRAHIM BOUBACAR KEITA IBK salutation tapis rouge

 

 

Certains ont cru qu’il s’était déplacé par avion, en cela qu’il n’aime pas les déplacements longs en voiture. À Marakakoungo, IBK était à sa première sortie en dehors de Bamako depuis qu’il a été élu président de la République. Les Bamakois affirment qu’il n’a jamais dépassé le poste de Niamanan. La raison : il est toujours dans les avions. Peut-être qu’il peut gérer les problèmes des Maliens étant en dehors du Mali ?

 

 

La part belle à Kidal

Quelque chose d’invraisemblable s’est produit lors de la concertation interrégionale organisée par le ministère de la promotion de la femme, Onu-femmes et le ministère de la Réconciliation. Initialement, les perdiems des participants étaient fixés à 30.000 Fcfa pour les participants venus de l’intérieur. Et Kidal devait fournir 30 participants. Mais à la grande surprise de tout le monde, la délégation de Kidal comprenait 60 personnes.

 

 

Dans un premier temps, le ministère de la promotion de la femme avait voulu payer 7500 Fcfa aux participants de l’intérieur, avant de se buter au refus des autres. Ils ont été donc obligés de ramener le perdiem à 10 000 Fcfa. Toute chose que les participants venus de Kidal ont refusée. Incroyable : ils se sont alors mis à crier dans la salle : vive Azawad ! Il n’en fallait pas plus pour que les organisateurs leur donnent leur perdiem en entier, quand les autres régions se contentaient des 10 000 Fcfa journaliers. Kidal seule vaut-elle mieux que toutes les régions du Mali ? Quelle injustice !, se demandent encore les autres participants.

 

 

Securicom a un syndicat

Les agents de Securicom viennent de mettre en place leur syndicat. C’était au cours de deux séances de travail à la faveur de la réunion hebdomadaire du comité syndical des agents (gardiens) du groupe Securicom. Le dimanche, un premier groupe a travaillé et dans l’après-midi un deuxième groupe s’y est collé. Les séances de travail ont eu lieu au siège de la CSTM, au quartier du fleuve. On se souvient que la  direction de Securicom s’était opposée à la mise en place du comité syndical. Alors que Securicom dispose d’environ 3000 agents à travers le pays.

 

 

Le bonus IBK 

Hé oui, si les sociétés de téléphonie au Mali se vantent de faire des bonus. Elles ne sont plus maîtresses dans ce domaine. Car beaucoup de maires, surtout à Bamako, pensent que la prorogation de leur mandat  (6 mois supplémentaires) est une bonne chose. Au moment où les maires des 703 communes s’apprêtaient à aller en campagne électorale et certains avaient même commencé à faire du porte-à-porte, à être visible dans le social.

 

 

Abandonnant du coup leur bureau pour être en contact direct avec la population. Mais avec les 6 mois de prorogation qu’ils appellent bonus IBK, ils se réjouissent de rester pour bénéficier des mêmes prérogatives. Sauf qu’au-delà des 6 mois, s’il n’y a pas élection, il n’y aura plus de bonus. Ils seront remplacés par des délégations spéciales. C’est ce que dit la loi. Alors chers édiles, profitez-en bien !

Aucune personnalité

Les médecins en spécialisation ont marché du parc national à l’assemblée nationale pour exiger leur statut. À leur arrivée à Bagadadji, ils ont été reçus par le premier vice-président de l’assemblée nationale Mamadou Tounkara. Voici ce qu’il leur a dit : «Nous sommes là pour ça, il y a même une commission santé.

 

 

Le Dr. Ouattara est le président de cette commission. Il sait ce qu’on doit faire pour vous. Nous allons voir ce qu’on peut faire ; ils sont des docteurs comme vous. On trouvera la solution». Certains marcheurs regardaient sans entendre ce que l’honorable Tounkara disait, parce qu’il parlait comme s’il voulait se débarrasser des médecins. Au point que certains ont commencé à dire qu’ils ont marché pour rien, parce qu’ils ont rencontré un député sans aucune personnalité.

 

 

 Ansardine dit non !

Actuellement, le problème au nord du Mali revêt une nouvelle dimension. Si l’opinion malienne ne voit pas les gestes et les faits, les autorités maliennes suivent de près certains faits et gestes de nos alliés. La France pour les Maliens et d’autres pays européens sont des parrains du Mnla. Ansardine est plus proche de l’Algérie. Aujourd’hui, l’homme fort du désert malien Iyad Aghaly est dans un campement à la frontière Mali Algérie.

 

 

Selon nos informations, la France veut relancer Ansardine afin de faire une jonction avec le Mnla. Le but recherché : que la partition puisse aller vite. Les responsables d’Ansardine disent non ; ceux du HCUA ont la même position. C’est ce qui bloque actuellement les choses. Le cantonnement accepté par certains groupes armés sera rejeté, parce que de plus en plus certains commencent à comprendre le vrai jeu des alliés du Mali au nord du Mali.

 

 

Bonjour délestage

 

Edm-Sa ne s’en cache plus : elle ne peut plus assurer la couverture en électricité dans tout le pays. Elle cherche des solutions. Sans succès. Les quartiers de Bamako, chacun à son rythme, vit déjà les délestages. Et ça dure davantage dans les quartiers périphériques. Des délestages sans préavis. Ces deux dernières années (2012 et 2013), nous avons connu des coupures dues à un moment donné aux effets conjugués de la crise. Car à cette période, Edm avait des difficultés de ravitaillement de ses centrales en combustible et il y a eu une incidence négative sur la trésorerie de l’entreprise.

 

 

Tout le parc national de production, plus l’apport de Manantali et celui de la Côte d’Ivoire ne pourront permettre de réunir suffisamment de production pour faire face à la forte demande. C’est ce qu’a expliqué Thiona Mathieu Koné, directeur de la communication d’Edm-Sa. Mais il pense que le déficit de 2014 sera inférieur à ceux des années passées. Cette année, selon ses responsables, les délestages sont au programme. C’est dire que les coupures d’électricité en cours ne sont rien, car la situation va aller de mal en pis.

 

 

Un PM neutre et coloré

On pensait que le Premier ministre Oumar Tatam Ly n’était pas politique. Mais, actuellement, il est clair qu’il est plus que politique. Après avoir mis en place le contrat de législature, il continue de travailler avec la majorité présidentielle, pour ne pas dire avec l’Apm qui regroupe les partis politiques de la majorité présidentielle. Il ne s’exprime jamais en bamanakan, même s’il sait apprécier ceux qui font des efforts comme Bert Koenders.

 

 

Mais avec les consultations en cours, il a été obligé de chercher à comprendre des mots en bamanankan. Oui, il n’a pas le choix. Il faut qu’il parle bamanakan s’il veut se faire comprendre, surtout s’il veut gagner son duel contre Tereta. Oumar Tatam Ly doit s’accrocher parce qu’il sait comment il a quitté Dakar avant d’être nommé Premier ministre. Mais la guéguerre avec Tereta ne sera pas facile, ce dernier aussi se croit au centre du Mali. Personne ne connaît la suite du duel entre Tatam Ly et Bocary Tereta pour la gestion de la majorité présidentielle.

 

 

 

La mine des policiers

Les policiers qui s’occupent de la circulation au niveau de la Maison des artisans et les agents du poste de police de l’assemblée nationale disent que leur coin est une mine à ciel ouvert. Parce que les femmes (vendeuses) qui ne veulent pas être chassées cotisent chaque matin 100 Fcfa pour les remettre aux agents de la police en faction. Même chose pour les marchands qui occupent la voie. C’est pourquoi la circulation est très difficile à ce niveau.

 

 

Et selon nos informations, les policiers qui sont envoyés à ce poste ne veulent pas le quitter ; ils acceptent toutes sortes de propositions avec les commerçants, et souvent, les motocyclistes aussi en font les frais. Mais avec la nouvelle mesure, est-ce que la mine va continuer à être opérationnelle ? En tout cas, les vendeuses et commerçants détaillants sont prêts à mettre le paquet.

 

 

Des roquettes suspectes

Chaque semaine, on apprend que des roquettes ont été lancées sur nos villes à l’intérieur. Curieusement, ces roquettes ne font aucune victime, ne tombent pas non plus sur des maisons encore moins dans des endroits où il y a du monde. Est-ce l’œuvre des terroristes ? Des alliés ne sont-ils pas en train de créer une situation de peur et d’incertitude pour rester dans notre pays ? Ce qui est aussi surprenant que c’est que depuis la première roquette sur Gao, aucune roquette lancée n’a été analysée pour connaître sa provenance.

 

 

À cela, il faut ajouter la campagne médiatique de mauvaise foi qui consiste à dire que l’armée malienne a tué des touarègues, créant un sentiment de frustration chez les autres Maliens. Tout cela doit pousser les Maliens à réfléchir, car comme le dit le vieux sage Joseph Ki Zerbo : «Nan dara an saran (si nous nous couchons, nous sommes morts».

 

 

À quoi joue le DFM du ministère de la Jeunesse et des Sports ?

 

Le ministère de la Jeunesse et des Sports ne s’est pas encore acquitté des factures des abonnements à différents journaux, au titre de l’année 2013. Et cela malgré les efforts de la Cellule de communication dont le responsable est de plus en plus embarrassé face à ses partenaires de la presse privée. Une situation que rien ne justifie aujourd’hui ! En effet, les journaux avaient patienté pendant une année en se disant que la crise n’avait épargné aucun département.

 

 

Mais, depuis janvier, presque tous les départements ont épongé leurs arriérés parce que conscients que les abonnements constituent des ressources vitales pour la liberté et l’indépendance de la presse. Le DFM continue à évoquer la crise alors qu’il fait lui-même des dépenses de prestige. Et pourtant, les ministres (Hamèye Founé Mahalmadane et Me Mamadou Gaoussou Diarra) ont tous deux donné leur accord pour que la Cellule soit dotée afin qu’elle éponge les arriérés !

 

 

Aujourd’hui, les journaux patientent en reconnaissance de l’estime et la considération qu’ils éprouvent pour la Cellule de communication. Mais, cela ne peut plus continuer !

 

SOURCE: Le Reporter

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