Les secrétaires généraux (terroristes) de la Cma, Alghabas Ag Intallah et Bilal Ag Acherif (l’ex-radié de l’armée nigérienne devenu un héros au Mali) étaient attendus le week-end passé à Bamako pour la cérémonie commémorative du 20 juin 2016, date anniversaire de la signature de l’accord par la Cma. Un accord qui n’a jamais été appliqué à cause des entourloupes des rebelles, terroristes et de l’incompétence du gouvernement malien. Selon nos informations, ils seront accompagnés pour la circonstance de leurs chefs d’état-major qui ne sont autres que des criminels de guerre, des gens qui ont endeuillé des centaines de familles maliennes : Mohamed Ag Najim du Mnla et Cheikh Ag Aoussa du Hcua. Ces bandits et assassins de soldats et civils maliens sont reçus avec tous les honneurs. Billal Ag Chérif n’est jamais venu à Bamako, il se croit président comme IBK. Il avait demandé un avion lors de la rencontre de Paris, où il voulait passer par Niamey pour ne pas venir à Bamako. L’Etat ne connaît pas le jeu de ces criminels ; ils cherchent des soutiens parce que la France les décrit aujourd’hui comme des terroristes. C’est en ce moment que le Mali les accueille en héros alors qu’ils ne sont que des zéros. Ils ont participé également ce lundi 20 juin 2016 à la cérémonie de signature du document intitulé “Entente” qui fixe les modalités de mise en place des autorités intérimaires dans les régions de Tombouctou, Taoudéni (une région qui ne dépasse même pas 200 personnes), Gao, Ménaka et Kidal.
Touareg : diversité et difficultés
«La richesse et la force du peuple touareg sont justement dues à la diversité de ses tribus. Le problème est ailleurs. Ceux qui ont été frustrés de l’échec de l’OCRS, dû à la finesse de jugement et à l’inféodation au diktat colonial des leaders Touareg de l’époque, n’ont trouvé d’autres moyens de se venger de ceux qu’ils qualifient d’insoumis, que de laisser dans les archives coloniales l’héritage d’un peuple irrédentiste à surveiller de près. Le but était de marginaliser ce peuple et le mettre dans la ligne de mire du pouvoir en place. Ainsi, tout acte posé par un Touareg quelconque était considéré comme une émanation d’un esprit de sabotage et de boycott de l’Etat malien par la communauté touarègue. Ils sont ainsi passés, dans l’esprit des sudistes maliens, d’irrédentistes racistes à rebelles, puis de profiteurs de la République après les intégrations de fainéants nationaux qui déclenchent les rébellions pour se faire entretenir par l’Etat. Enfin leurs qualificatifs actuels sont : séparatistes et terroristes. Le but de tout cela est de créer une fracture de plus en plus grande entre le nord et le sud du Mali, afin de régner en toute tranquillité, comme c’est le cas aujourd’hui. Le Mali est riche de sa diversité et l’union fait la force. Que Dieu nous donne des dirigeants qui le craignent, qui sont patriotes et sont soucieux de l’intérêt du peuple». C’est ce que pense Mamadou Niaré, étudiant à Oran, Algérie.
Yogoro
Au Mali, le mois de Ramadan est accompagné par certaines pratiques traditionnelles. Parmi ces actions, le Yogoro, pour les garçons, ou le Salawalé-walé, pour les filles, qui sont observés à partir du 10ème jour du Ramadan. Ce sont des manifestations qui visent à apporter la gaieté au sein de la société. Après la rupture du jeûne, les enfants font du porte-à-porte pour chanter et danser afin de recevoir des cadeaux. Alioune Ifra N’Diaye a commenté ce poste d’un internaute en ces termes : «J’ai pratiqué le “Yogoro” à Ségou. Il a été la première pratique culturelle consciente de ma vie. La première fois que je monte sur scène. Parce que c’est une scène. Une scène qui se déplace de maison à maison. C’est aussi la première fois que j’ai fait une mise en scène. Je devrais avoir 8 ou 9 ans. J’y ai apporté un magnétocassette avec une chanson de James Brown. C’était le groupe de Yogoro le plus célèbre des 1er et 2ème quartiers de Ségou. Ça a été la seule fois que je l’ai pratiqué. Le Ramadan n’a plus coïncidé avec mes vacances à Ségou. Je travaille à en faire un outil culturel et de construction citoyenne moderne pour les enfants. Quelqu’un pourrait m’indiquer s’il y a eu des publications sur le Yogoro ?»
Handicapés en sit-in
Les personnes handicapées sont en colère car, estiment-elles, les autorités maliennes sont en train de jouer avec leur avenir. «Nous sommes handicapés ; on ne peut pas aller dans l’armée, ni à la douane. Les régimes précédents ont compensé ça en nous accordant l’intégration à la fonction publique à titre exceptionnel. Le ministre Thierno ASS Diallo a été intégré comme ça parce qu’il est considéré comme un handicapé social vu la couleur de sa peau. Ce recrutement à titre exceptionnel est menacé aujourd’hui et Thierno est là, il ne dit rien», nous indique le secrétaire à l’information du Collectif des diplômés handicapés, Mamadou Yaya Samaké. Avant le coup d’Etat de 2012, il y avait une liste de 70 éléments à intégrer que Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, à l’époque Premier ministre, avait validée. Ce sont les nouvelles autorités qui veulent rejeter ça. «Tous les ministres qui sont passés au département de la fonction publique ont été démarchés, mais en vain. Mais où va notre pays ? Ce même Etat a ratifié la convention internationale des droits des personnes handicapées et la convention 159 du BIT», lance-t-il. Face à cette situation, les handicapés préparent un sit-in devant le ministère de la Fonction publique. La date n’est pas connue pour le moment, mais ils comptent le faire courant ce mois de Ramadan.
Gay contre les gays
«Merci à tous nos amis et partenaires au Mali, y compris Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Modibo Keita, qui ont contacté notre mission pour exprimer leurs condoléances et leur solidarité suite aux événements tragiques survenus hier à Orlando, en Floride». C’est ce qu’on pouvait lire sur la page facebook de l’ambassade des USA au Mali. Suite à cette tragédie, le président Obama a déclaré: «Face à la haine et à la violence, nous témoignerons d’amour les uns envers les autres. Nous ne cèderons pas à la peur et à la division. Au contraire, nous resterons unis, en tant qu’Américains, pour protéger notre peuple, et défendre notre nation, et entreprendre des actions contre ceux qui nous menacent.» En tout cas, il nous revient de la suite des enquêtes de cette attaque que le terroriste MATEEN, qui se dit musulman, est aussi un GAY. Il fréquentait cette boîte de nuit et avait été rejeté par son amant… «Plus triste est le fait de penser qu’on peut tuer des gens, comme ça, pour ce qu’ils sont… On peut détester les LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Transsexuels et moi je les hais), mais prier pour qu’ils quittent cette vie anormale est mieux ; et surtout ne pas souhaiter délibérément leur mort». Rares sont ceux qui savaient que le tueur d’Orlando était un gay honni par les siens.
Source : Le Reporter