L’occasion fut bonne pour le président par intérim de TABITAL, Abdoulaye YORO DICKO, de rappeler les résultats enregistrés par son bureau. Les résultats enregistrés, selon lui, sont le fruit des efforts des membres du bureau et de l’association en général. Il a, à cet effet, félicité ses camarades militants pour les réalisations malgré l’insécurité qui prévaut dans le centre et le nord du pays.
Aux dires du président DICKO, son bureau a réalisé une formation en fulfulde, l’assainissement de la station de la radio TABITAL PULAAKU, le renforcement des activités de communication, la mise en place de 33 sections Tabital à l’intérieur du pays. L’association, à travers son bureau, a contribué à plusieurs fora, conférences et festivals, indique-t-il. À cela s’ajoutent la prise en charge des populations déplacées et des sinistrés, la prise en charge des prisonniers, la mission de paix et de réconciliation, le lobbying en faveur de la communauté auprès des institutions de la République, des organismes internationaux, des mouvements armés, des associations, etc.
Par ailleurs, il a regretté l’insécurité qui prévaut dans le pays. Le président DICKO a déploré les victimes des attaques barbares dont la communauté peule a fait les frais depuis le but de la crise. « La communauté peule a payé et continue à payer un prix dans la crise qui perdure au nord et au centre du pays », laisse-t-il entendre. Auparavant, il avait fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes tombées lors de ces attaques.
Malgré les difficultés, TABITAL PULAAKU poursuit sa mission conformément à ses objectifs, rappelle Abdoulaye DICKO. « TABITAL PULAAKU continue son combat pour la défense de la promotion de la culture peule et pour les intérêts de la communauté peule », a-t-il déclaré.
Avant de conclure, le président DICKO a invité le gouvernement à plus d’effort en matière de préservation de la paix et de la sécurité envers les populations civiles.
À ses camarades militants, il les a invités à approfondir la réflexion sur les modalités sur la mobilisation forte de leur association dans le processus de paix et de réconciliation nationale. Car, précise-t-il, la survie et l’épanouissement de leur communauté est subordonné à la quiétude.
Oumar SANOGO