Avec son nouveau single “An ta yé an bobara yé“ le rappeur, Mamadou Gassama, connu sous le nom de Gaspi, contribue une fois encore à la dépravation des mœurs.
Après son morceau “Hollandia”, qui incitait les jeunes à la consommation de boissons alcoolisées, le jeune rappeur revient sur la sellette avec un nouveau single “An ta yé an bobara yé” (nos fesses nous appartiennent en bambara) dans lequel il essaye de remettre de nouveau en cause l’éducation.
Alors que l’habillement des jeunes est aujourd’hui au centre des critiques, il vient de mettre les pieds dans le plat en servant une ritournelle polémique. Il constitue un mauvais exemple pour ces admirateurs, en faisant l’apologie de la dépravation des mœurs les plus rétrogrades. Il ne parle uniquement que des fesses au sens propre.
Ce morceau de 5 minutes 36 secondes, plein d’âneries, poussera encore la jeunesse à le suivre. Il est aisé de constater dans les coins de rues et avenues la présence de certains jeunes qui foulent aux pieds l’éthique vestimentaire.
Il devait dans sa gamme musical chercher à corriger les maux chez les jeunes afin qu’ils puissent s’adapter à la bienséance sociale. Contrairement à sa chanson du diable, d’autres jeunes rappeurs de la place comme Milmo, Master Soumi, convaincus que la musique adoucit les mœurs et non pour détruire, conseillent et éduquent la jeunesse.
Le musicien ressemble au berger qui, des entrailles de la brousse, cherche à conduire son troupeau vers de meilleurs pâturages. Gaspi devra donc revoir sa ligne musicale et se convaincre une bonne fois pour toutes que son métier, à l’instar de toutes les professions, comporte une éthique et une déontologie à observer rigoureusement.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire
Source : l’indicateur du renouveau