François Hollande s’est entretenu avec son homologue, le président Vladimir Poutine. Les deux hommes se sont mis d’accord pour coordonner leur action contre l’organisation Etat islamique.
« Nous sommes prêts à collaborer ensemble, nous considérons que c’est absolument nécessaire et nos positions se rejoignent sur ce point », a déclaré le président russe.
A l’issue de la rencontre, le président français a annoncé un accord militaire en trois points. « Nous allons augmenter les échanges de renseignements, les frappes contre Daesh seront intensifiées et feront l’objet d’une coordination. Troisièmement, les groupes luttant contre Daesh ne doivent pas être visés par nos actions », a annoncé François Hollande.
L’entreprise n’était pas gagnée d’avance. Si la Russie a rejoint la coalition internationale en septembre dernier, elle exige que le président syrien Bachar el assad reste à la tête du pays pendant la phase de transition politique, ce que refusent Paris et Washington. Le récent bombarbement de l’un des avions militaires russes par la Turquie a par ailleurs crispé les relations au sein de la coalition.
Si les deux pays se sont accordés sur le volet militaire, ils n’ont en revanche pas avancé sur une solution politique pour la Syrie : rien n’a été décidé sur le futur de Bachar el assad.
Source: BBC