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Syrie: combats sur le terrain et blocage presque total à Genève

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Ce mercredi 29 janvier, le médiateur de l’ONU, Lakhdar Brahimi, va tenter de relancer les négociations de paix à Genève entre régime syrien et opposition. Celles-ci avaient été interrompues plus tôt que prévu, le régime de Damas accusant Washington de vouloir saboter les pourparlers en annonçant, par exemple, des livraisons d’armes aux rebelles. Sur le terrain, les combats continuent, notamment autour de la ville d’Alep alors que le martyr des habitants d’une autre grande ville syrienne, Homs, continue.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Entre les délégations de l’opposition et les envoyés de Bachar el-Assad, le blocage paraissait total à Genève. Aussi bien à propos des questions humanitaires, de la libération des prisonniers que du régime de transition. A tel point que le médiateur Lakhdar Brahimi a annulé les séances de l’après-midi afin de donner aux deux camps le temps de réflexion. Qu’ils ont aussitôt utilisé pour se rejeter la responsabilité de l’impasse.

Personne ne veut la rupture

Personne ne veut toutefois provoquer de rupture. Le médiateur a répété que, quoi qu’il en soit, les délégations resteraient comme prévu en Suisse jusqu’en fin de semaine. Mais le respect mutuel qu’il se plaisait à constater durant le week-end ne semble plus avoir cours. Dans les couloirs du Palais des Nations de l’ONU – en tout cas – c’est le règne de la surenchère, de la critique et d’une totale incompatibilité.

Rien de ce qui a été dit en séance n’a trouvé un début de mise en œuvre sur le terrain. Les convois alimentaires n’ont toujours pas pris le chemin de Homs, les assiégés n’ont pas pu quitter la ville et l’amorce d’un règlement politique se fait cruellement attendre.

En Syrie, les combats se poursuivent

Pendant qu’à Genève les négociations ont été suspendues, ce mardi 28 janvier, l’armée syrienne continue son offensive et tente notamment de contrôler la ville d’Alep. Depuis juillet 2012, les rebelles syriens tiennent l’essentiel de cette cité, en fait plus de la moitié. L’armée syrienne a toujours cherché à reprendre le contrôle de cette grande métropole du nord du pays, véritable poumon écononmique de la Syrie.

C’était jusque-là peine perdue. Les troupes syriennes tentent maintenant, et c’est une nouveauté, de pénétrer dans Alep par la périphérie sud-est et non plus seulement par les quartiers qu’elles contrôlent déjà. Les forces syriennes mènent aussi leur offensive à l’est, à partir de l’aéroport militaire de Nayrab, proche de l’aéroport international, et au sud à partir d’un village nommé Azizé.

Un signe qui ne trompe pas, des centaines d’habitants ont commencé à fuir ces quartiers. Le martyr des habitants de l’autre grande ville syrienne, Homs, continue. Malgré l’annonce faite à Genève que les femmes et les enfants pourrait quitter la ville, rien ne semble se passer. L’armée syrienne interdit toujours également aux organisations non gouvernementales d’y acheminer vivres et médicaments. Enfin, des combats font toujours rage dans plusieurs quartiers de Damas, la capitale.

rfi

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