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Syndrome d’hubris: Soumi s’égare encore !

Décidément, la galère frappe fort une certaine opposition qui ne croit plus aux valeurs et institutions démocratiques dont ils ont eux-mêmes contribué à la mise en place. Après avoir crié sur tous les toits la mauvaise gouvernance et l’insécurité, il ne leur reste qu’à se renier en sollicitant la certification de nos élections par l’ONU, comme en Côte d’Ivoire voisine en 2010.

Ceux qui ont appelé à l’embargo contre leur propre pays, en 2012, dans le seul dessein d’arriver au pouvoir, sont toujours à l’œuvre pour les mêmes objectifs. En effet, le chef de file de l’opposition malienne, Soumaila CISSE, qui a combattu de toutes ses forces le projet de révision constitutionnelle, en 2017, est dans une logique de contestation des institutions de son pays. Lui qui présage déjà une crise postélectorale au Mali à quatre mois de la présidentielle de juillet 2018, exige une certification de ces échéances électorale par l’ONU, dans un scénario purement ivoirien.
Avec forte conviction, l’homme a adressé une lettre au président du Conseil de sécurité de l’ONU pour attirer son attention sur le risque d’une éventuelle crise postélectorale au Mali. Et solliciter par conséquent l’ONU pour la certification des résultats de l’élection présidentielle du 29 juillet. Soumaïla CISSE, prêt à vendre son âme au diable, pourvu qu’il devienne président de la République du Mali, a profité du cadre de l’espace d’échanges entre les responsables politiques, leaders d’associations, activistes et militants autour de l’alternance en 2018 initiée par le Dr Étienne Fakaba SISSOKO, pour informer, samedi dernier, l’opinion du contenu de la lettre qu’il a envoyée au président du Conseil de sécurité de l’ONU.
Par pur charlatanisme, il estime que le Président IBK a perdu ses soutiens religieux et militaires et ‘’ne peut aucunement prétendre gagner l’élection présidentielle de juillet prochain au 1er tour sauf s’il s’appuyait sur la fraude électorale’’.
Soumaïla CISSE, dans ses prédications, croit comme à la mort, que le Mali n’est pas à l’abri d’une crise poste électorale, parce que lui chef de file de l’opposition n’entend plu gommer une nouvelle défaite après celle de 2013, même contre la volonté et le choix des électeurs.
“ S’il y a une crise postélectorale à Bamako, les terroristes peuvent atteindre Ségou. Avant qu’on en soit conscient, ils seront à Baguinéda. Et ça, nous voulons l’éviter”, a-t-il prédit. Et Soumaïla CISSE d’inviter les Maliens d’appuyer sa démarche qu’il juge vertueuse pour anticiper sur un risque de crise poste électorale.
Pour Soumi Champion, il manque au Mali des instituions, des mécanismes, des hommes et de femmes pour servir de caution morale à la bonne organisation des élections au point de recourir au Conseil de sécurité de l’ONU.

Par Sékou CAMARA

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