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Suppression des barrières tarifaires et non tarifaires : Le secteur privé ivoirien instruit sur les avantages de la Zone de libre-échange

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) a organisé, mardi 30 avril 2019, à la Maison de l’entreprise, à Abidjan-Plateau, un atelier d’informations et de sensibilisation sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est une opportunité pour le secteur privé, telle est l’appréciation de Touré Waoti, Directeur de la Coopération internationale et Sous-régionale, au ministère du Commerce. Il a tenu ces propos à l’occasion d’une présentation sur le thème : « Pourquoi une zone de libre échanges continental pour l’Afrique ? Quel est l’état d’avancement des travaux de mise en œuvre ». La rencontre a eu lieu mardi 30 avril 2019, à la Maison de l’entreprise, à Abidjan-Plateau, à l’initiative de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci). Entre autres opportunités, il a cité notamment, la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation ; l’opportunité d’élaborer et mettre en œuvre, un programme de transition fiscale intégrant la formalisation des activités commerciales informelles, l’élargissement de l’assiette de l’impôt et le combat contre la fraude et l’évasion fiscales. Touré Waoti a évoqué également l’accroissement de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) du fait du nombre croissant d’investissements, puis l’augmentation du Produit intérieur brut (Pib) option produit, sans oublier le développement du capital humain et l’augmentation du bien-être social. Toujours, en ce qui concerne les opportunités pour le secteur privé, il a mentionné l’accès à l’Investissement direct étranger (Ide), la levée des restrictions sur les investissements étrangers, l’afflux des investisseurs vers le continent ; puis l’accès à de nouveaux marchés. Le Directeur de la Coopération internationale et Sous-régionale a parlé d’un marché continental de 1,2 milliard de consommateurs dont 600 millions sont de classe moyenne. Le secteur public et la société civile ne sortent pas bredouille de cette initiative. Touré Waoti a noté des avantages pour les producteurs qui se matérialisent par l’accroissement de la spécialisation et la création de la valeur ajoutée résultant de la concurrence entre les produits locaux et les importations intra-africaines de produits. Pour les consommateurs, les avantages se résument à la baisse des prix, l’élargissement du choix, et le meilleur traitement au meilleur prix grâce à la concurrence.

Tia N’Dri Yves Roland, Administrateurs des services financiers, chef de Bureau des Règles d’origine, expert-formateur de l’Organisation mondiale des Douanes (Omd), a présenté les Règles d’origine de la Zlecaf.

Le directeur Exécutif de la Cgeci, Stéphane Aka Anghui a indiqué que le sujet sur la Zlecaf permettra d’accélérer le processus de l’intégration africaine. Il a affirmé que c’est un grand challenge dont le succès ne peut être possible qu’avec l’apport du secteur privé. « On a voulu sensibiliser nos membres avant l’établissement d’un dialogue pour déterminer les produits et une meilleure connaissance des enjeux et des défis », a-t-il mentionné.

Le processus de signature et de ratification de l’Accord sur la ZLECAf se

poursuivi de sorte qu’à ce jour, 52 Etats de l’UA ont signé l’Accord, dont 22

l’ont ratifié et déposé leurs instruments de ratification. Il est prévu le lancement de la phase opérationnelle de la Zlecaf au Sommet de juillet 2019 à Niamey.

Irène BATH

 

Source: L’ infodrome

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