A l’instar des réactions de par le monde, le parti de l’ancien président ivoirien, , Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-Ci) a exprimé son émotion dans un communiqué contre les sanctions prises par la CEDEAO et l’UEMOA lors du double sommet extraordinaire, le 9 janvier à Accra. Tout en manifestant sa solidarité auprès de l’Etat du Mali, le – a aussi invité les deux organisations sous régionales à revoir leur position « particulièrement inacceptable et dangereuse » pour le Mali.
Tout en condamnant les sanctions économiques « sévères » de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), contre le Mali, le parti de l’ancien président Ivoirien , Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-Ci) a manifesté sa solidarité auprès du gouvernement de la transition. En effet, il trouve excessives et impertinentes les mesures de rétorsions prises par la CEDEAO contre le peuple malien. « (Le –) trouve particulièrement inacceptable et dangereuse l’instrumentalisation des institutions monétaires et bancaires communautaires pour régler des questions politiques internes aux pays membres » indique-t-il dans le communiqué avant de faire savoir que le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-Ci) dépêchera très bientôt une mission au Mali et en Guinée pour évaluer la situation sur le terrain. « (Le PPA-CI) envisage d’envoyer, dès que possible, une mission d’information au Mali et en Guinée afin de mieux s’imprégner de la situation qui prévaut dans chacun des deux pays frères », indique le communiqué.
Par ailleurs, le parti de Laurent Gbagbo a invité l’organisation sous régionale (CEDEAO) à, notamment, observer une rigueur dans le respect des principes démocratiques conformément au protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance afin de prévenir les crises répétitives dans son espace, par ce qu’il estime que les principes de ce document de référence sont violés pour des profits politiques.
Pour sa part, il a émis de fortes réserves sur le recours à la force, comme l’annonce le point 5 du communiqué, pour résoudre les crises politiques dans les Etats membres de cet espace communautaire. En outre, il a encouragé la CEDEAO à continuer plutôt dans la voie du dialogue avec les autorités du Mali afin de trouver une solution définitive à la longue crise qui prévaut dans le pays et ce, dans l’unique intérêt du peuple malien.
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS