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Stations d’essence : La guerre du pétrole bat son plein à Bamako

Depuis janvier 2014, les détenteurs de station d’essence s’activent pour être plus visibles. Ils agrandissent, embellissent et ouvrent de nouveaux points de vente. La guerre du pétrole bat son plein au grand malheur des consommateurs avec une légère augmentation des prix.

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Pour la petite histoire, le Mali reprend son envol économique. Avec l’avènement d’IBK, tout commence à entrer dans l’ordre dans le monde des opérateurs pétroliers.

Le groupe Total, premier des professionnels de la place, donne le ton. Les stations informelles, jadis ombre d’elles-mêmes cèdent le plancher à ce géant depuis le mois de janvier avec des essenceries opérationnelles bien avant la mi-mars. C’est le cas au marché Torokorobougou en C V et au carrefour Golf, juste à l’entrée de Kalaban Koro. Sans oublier pas la station de Titibougou jouxtant la maison de l’ancien chef d’Etat Alpha Oumar Konaré. L’intérieur du pays figure en bonne place dans le cahier de charges de Total qui vient de sponsoriser le tournoi de l’intégration.

Premier opérateur pétrolier, Total entre dans l’air du numérique avec la carte magnétique de ravitaillement. Semblablement à la carte magnétique bancaire, la sienne sécurise et gère la dotation en essence du client de gérer. Cette donne n’arrange pas cependant les habitués de bons. Ses concurrents sont encore réticents à cette innovation incontournable.

Shell ou bien Vvivo Energy applique entre dans la danse. Principale concurrente du groupe Total, elle ouvre, à son tour, une nouvelle station à l’entrée de Kalaban Koro à 20 m de la nouvelle station… Total. Des sources proches de la direction indiquent que le quartier de Sébénicoro où loge l’actuel chef d’État IBK, figure dans la short-list du groupe hollandais qui compte étendre ses tentacules dans la capitale malienne et à l’intérieur du pays.

Oil-Libya, dernière née, accorde depuis plus d’une année des actions, majoritairement aux Maliens Libyens. Cette essencerie sort la tête de l’eau grâce à des opérateurs. Depuis Février, elle abt de l’ail suite à l’ouverture de sa station située à la gare de Bamako.

Cette place stratégique située en plein centre-ville demeure, à 80 %, un passage obligé des véhicules de transport en commun. Pourtant, la fermeture était imminente du fait la crise libyenne.

Seulement, son bureau exécutif a tenu bon et des reformes ont été faites pour éviter de mettre la clé sous le paillasson.

Ainsi des Maliens ont pu accéder à l’actionnariat et indiquer une nouvelle orientation. Un cadre du service marketing confie que sa structure renforcera sa position dans la capitale avant d’investir le Mali profond. D’ores et déjà, la région de Kayes bénéficie des faveurs des pronostics.

La guerre du carburant n’empêche pas la légère augmentation du prix du carburant qui tend vers 800 Fcfa le litre.  L’essence coûte entre 755 et 780 Fcfa depuis la semaine passée.

En tout cas, la principale unité de mesure économique repose sur le carburant. C’est dire avec la tendance en cours en la matière, le Mali retrouve sa stabilité. Les investisseurs peuvent en être certains. Même s’il y demeure encore, notamment dans le Nord, des poches de résistances sous la houlette des mécréants.

Idrissa Kéïta

 

SOURCE: Le Témoin

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