Comprendre le fonctionnement du département des sports suite au succès engrangés lors des différentes compétitions, c’était l’objectif de la conférence organisée par les élèves du «Lycée Espoir». La rencontre a eu lieu le Jeudi 19 Mai 2016 dans la salle de conférence de la piscine olympique de Bamako sous la présidence du Directeur national des sports et de l’éducation physique Mahamadou Sidibé, principal conférencier, entouré de Moussa Kanta Chargé de mission au Ministère des sports, Sassi Camara responsable du sport de hauts niveaux DNSEP, entre autres.

Abordant le sujet le conférencier, M. Sidibé dira que la CAN 2002 a révolutionné le sport au Mali avec la construction de plusieurs infrastructures avec un personnel qualifié.

Le sport est essentiellement financé par l’Etat à travers le Ministère des sports  qui ne  bénéficie que de 0,39% du Budget national. Aussi de poursuivre que le département a la mission de préparer et mettre en œuvre la politique nationale en matière de développement des activités sportives. Pour ce faire, 5 axes prioritaires sont fixés en 5 ans : la coopération, la politique de développement, les infrastructures, la formation et le suivi.

Pour la première fois, le Mali a eu une coupe d’Afrique des nations de football  dans la catégorie cadette. Et, vice-champion du monde en Chili dans la même catégorie. Egalement 3ème de la Coupe du monde Juniors en Nouvelle Zélande. A cette liste s’ajoutent d’autres dont: les Aiglonnets en Basketball qui ont remporté pour la 5ème fois la médaille d’or lors des jeux Africains de Brazza. Le Mali est également qualifié en coupe du monde garçons et filles.

Le Directeur national des sports et de l’éducation physique Mahamadou Sidibé dira que pour que le Mali reste un pays de sport. «Il faut que le vivier soit renforcé à travers l’implication du monde scolaire » a-t-il souhaité.

Le Proviseur du «Lycée Espoir» s’est réjoui de l’initiative qui, selon lui a permis de les édifier sur certains aspects du sport qui est aujourd’hui facteur d’intégration et de cohésion. Aussi, d’inviter les autorités à mettre l’accent sur le sport surtout en milieu scolaire.

Coulou

AS Police : Lancement du tournoi de la solidarité : Pour soutenir les familles victimes

Le lancement du tournoi de football féminin a eu lieu le Vendredi 20 Mai sur le terrain de l’AS Police sis à N’Tomikorobougou. Le match inaugural opposait l’AS Police à la Sirène de Sikoroni soldé par la victoire des policières (2-1).

La rencontre était présidée par le DGA de la police Contrôleur Général Mamadou Z Sidibé entouré du DRPN Commissaire Principal Issiaka Sidibé, de la Commissaire Principal Aminata Diallo Présidente de la section football féminin AS Police, Mme Fatou Camara Présidente de la Commission Football Féminin FEMAFOOT.

Pendant deux semaines, 6 équipes féminines reparties en 2 poules se mesureront au cours d’un tournoi de la solidarité. La poule A est composée de : AS POLICE,  SIRENE de Sikoroni HOROYA de Kalaban Coro sera  basée sur le  terrain de l’AS Police. Quant à la Poule B, regroupant Alliance de Niamakoro, Tout Puissant de Korofina  et Amazone de Senou est basée sur le terrain de Niamakoro. La finale est prévue pour le 4 juin 2016. Mais déjà en match inaugural l’AS Police a pris le dessus sur la Sirène 2-1.

Aux dires du  DGA de la police Mamadou Z Sidibé,  ce tournoi est une initiative du Directeur régionale et de ses partenaires pour soutenir certaines familles démunies (victimes de la crise ou dans le cadre du service). «Notre rôle est de lutter contre l’insécurité, mais aussi d’aider les démunis à travers le service social» a-t-il dit.

Pour la présidente de la section football féminin de l’AS Police, la Commissaire Principale Aminata Diallo, l’objectif recherché est d’abord la promotion de la femme.

Il s’agira d’aider la police à mieux se rapprocher de sa population. Raison pour laquelle, ce tournoi suivi de donation a été organisé. Le slogan est « tous ensemble pour la police de proximité. La population doit faire avoir confiance à sa police. Aidons la police à lutter contre l’insécurité».

T. Coulibaly

Source: La Sentinelle