Pour renforcer son secrétariat exécutif en élargissant les différentes commissions à d’autres compétences, le Mouvement Mali Kanu (MKK) a tenu dans la matinée du samedi 26 aout 2017 au Grand hôtel de Bamako une assemblée générale constitutive. L’évènement était présidé par Paul Ismaël Boro, président des commissions avec à ses côtés Sadou Arouna Diallo et Ibrahim Mohamed.
Des partisans venus de plusieurs régions du Mali et de la diaspora se sont penchés entre autres, sur la relecture et l’adoption des statuts et règlements intérieurs, l’élaboration d’une stratégie globale de renforcement du mouvement. De même que la formalisation du Conseil des sages du mouvement.
Dans son intervention Paul Ismaël Boro, après avoir demandé à l’assistance d’observer une minute de silence à la mémoire des FAMAS et les militaires d’autres pays tombés sur le champ de bataille au Mali, dira que cette assemblée générale constitutive est la suite logique d’une dynamique enclenchée à Dakar les 13, 14, 15 avril dernier.
Selon lui, à cette rencontre à Dakar les participants pendant trois jours ont fait l’état des lieux du Mali sur les plans sociopolitique, économique, culturel et sécuritaire. C’est à l’issu de ces réflexions intenses, dit-il, que les participants, convaincus que seul l’engagement patriotique des hommes et femmes de grande qualités est la voie de l’avenir du Mali, ont décidé de créer autour de Modibo Koné un mouvement dénommé : ‘’Mouvement Mali Kanu’’.
A ses dires, la mise en place de mouvement s’est matérialisée par la création d’un secrétariat exécutif, provisoire composé de trois commissions de travail. Il s’agit de la commission d’implantation, la commission organisation et celle de la communication.
Parlant de Modibo Koné, président de ce mouvement, il dira qu’il fut président Directeur Général de la CMDT pendant 09 mois et maintenant en poste à la BOAD. Selon lui, ses performances jamais égalées ont fait de lui l’espoir des populations des zones CMDT et du monde agricole malien. En outre, il dira que le mouvement Mali Kanu est sans-partisans, ouvert à toutes les sensibilités, à toutes les couches socioprofessionnelles du pays qui partagent sa vision et ses objectifs.
S’adressant aux participants, il dira qu’il était nécessaire pour le mouvement, quelques mois après sa création de s’arrêter afin de mesurer le chemin parcouru pour un sursaut national et international.
Par Moïse Keïta
Par Le Sursaut