Le Ministre des maliens de l’extérieur a procédé ce vendredi 22 janvier 2016 à la remise symbolique de matériel de transformation de produits agroalimentaires aux femmes rapatriés de la république centrafricaine. C’est le centre d’information et de gestion des migrations CIGEM qui a servi de cadre pour cette cérémonie.
Dans le cadre de ces programmes de réinsertion des victimes de la migration irrégulière, le Ministère des Maliens de l’Extérieur a initié des Activités Génératrices de Revenus (AGR) en faveur de 100 Femmes rapatriées de Bangui en vue d’augmenter leurs revenus, de créer des nouveaux emplois, d’une meilleure insertion, de garantir la sécurité alimentaire et de booster le développement local.
L’objectif visé à travers cette activité est de Contribuer à l’insertion socio-économique et professionnelle des rapatriées de la République Centrafricaine.
Dans son intervention, le ministre des maliens de l’extérieur, Dr Abdramane Sylla, a rappelé que cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de Migration (PONAM). Selon lui, La réinsertion des migrants de retour est une priorité pour le gouvernement car, elle constitue une alternative crédible à la migration irrégulière qui est un véritable fléau pour notre pays.
Faut-il le rappelé, cette remise de matériel de transformation de produits agroalimentaires fait suite à une formation à l’endroit de ces femmes en activités génératrices de revenus en vue de leurs réinsertions.
Au cours de la formation, elles ont bénéficié des modules de formation en technique de transformation physique (séchage, extraction, fermentation, mélanges, traitements thermiques, conditionnement, etc.) des produits agricoles, de l’élevage et de la pêche.
Quant à la représentante des femmes rapatriées de la République Centrafricaine, Djenebou N’Diaye, elle a salué l’initiative qui permettra, selon elle, d’augmenter les revenus de ces femmes, de créer des emplois et enfin de garantir la sécurité alimentaire.
Notons enfin que le développement des activités de transformation alimentaire, contribue à la création des emplois sûrs, à l’augmentation des revenus, à la lutte contre la migration irrégulière, à l’amélioration de la sécurité alimentaire des urbains et à la lutte contre la pauvreté des femmes de manière significative. Ce qui faciliterait une meilleure autonomisation de 100 femmes et des Jeunes du District de Bamako comme projet pilote.
Source : MME
Source : Le Challenger