À l’initiative du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) plusieurs organisations de la société civile du Mali organisent, ce dimanche 17 novembre 2019, un grand meeting au Palais des sports de Bamako, à partir de 10 heures. L’objectif cette manifestation pacifique d’expression citoyenne est pour dire stop aux massacres et de lancer un appel à la mobilisation soutenir l’armée malienne.
Les enjeux de ce meeting étaient au cœur des échanges entre hommes de médias et les responsables du HCIM, ce mardi 12 novembre 2019, au siège de l’organisation à l’ACI 2000, en présence des représentants OSC partenaires.
Ce point de presse était animé par le secrétaire du HCIM, le Dr Mamadou DIAMOUTANI. Selon le conférencier, le Mali est aujourd’hui, dans sa souveraineté et dans son existence, est menacé, avec lui, son peuple et son armée. Du fait, de cette triste réalité, le HCIM, a-t-il expliqué, et plusieurs organisations de la société civiles invitent le peuple malien à un grand meeting, ce dimanche 17 novembre 2019, au Palais des Sports de Bamako (ACI2000), à partir de 10 heures. À travers cette manifestation, il s’agit pour ses initiateurs de dire haut et fort « ça suffit », et pour appeler les Maliens à l’union sacrée afin de sauver le Mali et l’armée malienne.
Dans la déclaration faite à la presse, il ressort que le HCIM constate qu’avec une très grande préoccupation que la situation sécuritaire se dégrade de jour en jour au Mali depuis 2012. Et cela, en dépit de l’impressionnant nombre des forces armées étrangères aux côtés des Forces armées maliennes (FAMa). Comme conséquences de cette dégradation avancée de la situation, les populations de certains villages sont décimées, les positions entières des militaires attaquées et les routes sont coupées et leurs usagers parfois tués.
À la suite de M. DIAMOUTANI, le représentant des organisations de la société civile, Ibrahima KEBE, membre de l’Association Faso-Kanu, a indiqué que la situation du pays interpelle chaque Malien. Selon lui, le pays est dans une situation désastreuse. Il est important, a-t-il insisté, de faire face à cette situation, que les fils de ce pays se dressent de toute leur taille pour sauver le pays. Sous la direction du HCIM, a-t-il expliqué, il y a des rencontres entre les acteurs de la société civile pour réfléchir sur la situation de notre pays.
Pour lui, ce meeting s’inscrit dans le cadre des solutions idoines auxquels le pays est confronté pour qu’enfin les filles et fils du pays puissent venir s’exprimer librement sur la situation du pays et faire des propositions alternatives.
Par Abdoulaye OUATTARA