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Soumaila Cissé, président de l’URD : « Si Boua n’abandonne pas, nous le lui arracherons ! »

La Coalition pour l’Alternance et le Changement a mobilisé beaucoup de monde, dimanche dernier, au Palais de la Culture. A l’occasion, Nous avons recueilli l’avis de certains participants à la cérémonie, dont Nouhoum Togo, du Parti pour le Développement Economique et Social (PDES), qui a martelé qu’ils vont gagner.

Tiéblé Dramé, président du PARENA

Cette présence importante et massive de ce 29 avril préfigure la victoire du 29 juillet 2018.  La Coalition pour l’Alternance et le Changement, a pour but de mettre fin aux souffrances de notre peuple, d’assurer   la victoire du peuple malien, la victoire sur la mauvaise gouvernance, sur l’insouciance, l’irresponsabilité et la pauvreté. Ceux qui sont au pouvoir depuis 5 ans ont échoué.  Si Dieu le veut, Boua va abandonner. Ce qu’ils ont fait, hier, à Ségou… qu’on se rassemble pour les avertir. La violence politique, payer des gens pour aller agresser le droit de manifestation pacifique, agresser le droit des  libertés démocratiques,  ce n’est pas acceptable. Le pouvoir doit prendre ses responsabilités, identifier et sanctionner ceux qui se sont livrés à la violence. Si nous ne prenons pas de mesures ensemble contre ce qui s’est passé  à Ségou, nous ne pourrons plus nous réunir ici, battre campagne, nous ne pourrons plus travailler pour l’alternance, or,   l’alternance, c’est pour l’intérêt du Mali. Qu’on reste unis, pour que, dès le 29 juillet, on change la gouvernance du pays. C’est la raison de la coalition. Il faut qu’à l’intérieur du pays, dans chaque chef-lieu de région, dans chaque chef-lieu de cercle, dans chaque village, dans chaque chef-lieu de commune, en dehors du Mali, en Amérique, en Espagne,  en France, à Abidjan, en Afrique, qu’on se donne la main pour mettre en place les démembrements de la Coalition. Ensemble, nous vaincrons. Nous avons trois mois pour chasser ceux qui sont là, en avant pour l’alternance !

Mohamed Salia Touré, président du Mouvement WELE WELE

Nous sommes parties prenantes de cette coalition. La conviction qui fonde notre mouvement, aujourd’hui, c’est que le Mali a besoin d’aller vers une alternance, qui va garantir le renouvellement des situations. Notre pays est dans une situation difficile, une situation de crise et il faut que les gens se retrouvent. Aucun mouvement seul, aucun parti seul ne peut arriver à faire ce changement dont le pays a besoin. Donc, nécessairement, les forces doivent se retrouver : partis politiques, mouvements associatifs, activistes, tout le monde doit se retrouver autour de ce projet, se mettre d’accord sur un minimum de choses, qu’est- ce qu’il faut faire de cette alternance et quel contenu on donnera à cette alternance, en matière de santé, de sécurité, d’amélioration de l’environnement des affaires, etc. Je pense que c’est autour de ça que les gens vont se retrouver. C’est une excellente chose et je pense que ça va déboucher sur du concret.

Djime Kanté, activiste

Il y a le manifeste qui va être signé. Ce sera une signature symbolique des différents adhérents qui sont composés de leaders d’opinion, de personnalités, de leaders religieux, d’acteurs de la société civile, d’activistes, d’hommes politiques. Il y a beaucoup d’organisations politiques qui font leur adhésion. Certains vont prendre le train en marche. Parce qu’ils sont en concertation avec leurs bases. On va prendre la parole pour expliquer le pourquoi de la coalition. Aujourd’hui, c’est pratiquement la signature de l’acte de naissance de la Coalition pour l’Alternance et le Changement. La parole va être donnée aux leaders politiques, aux leaders d’opinion et à ceux qui adhèrent, pour qu’ils donnent leur point de vue et signent le document.

Nouhoum Togo, PDES

Nouhoum Togo

Nous nous retrouvons aujourd’hui, à travers beaucoup de partis politiques et associations pour signer l’alternance 2018, c’est le changement, parce que nous pensons, avec tous ceux qui sont opposés au système de gestion du président Ibrahim Boubacar Kéita, que nous pouvons travailler ensemble pour mettre fin à l’aventure d’Ibrahim Boubacar Kéita pour notre pays. Après beaucoup d’amers constats, sur l’aspect sécurité, sur l’aspect école, parce qu’il n’a pas de programme, nous nous sommes dit qu’il faut changer la situation. Ce qui nous pousse aujourd’hui à signer le document rapidement, avec l’ensemble des partis politiques, pour demander le changement dans les jours à venir. On se retrouve au deuxième tour. Au premier tour, chaque parti doit y aller, mais au deuxième tour, on va se regrouper derrière le candidat qui arrivera en deuxième position pour le soutenir. Il s’agit de l’ensemble de la classe politique opposé au système Ibrahim Boubacar Kéita.

Etienne Fakaba Sissoko, membre de la Coalition

On s’est inscrit dans un processus qui est de rassembler toutes les forces qui sont opposées au président Ibrahim Boubacar Kéita et qui ont une soif inébranlable de changement. Aujourd’hui, c’est cette dynamique qui a été enclenchée, qui veut que les activistes, les leaders d’opinion, les hommes politiques et les associations se mettent ensemble au sein de cette coalition. C’est une première étape qui consiste à la signature d’un manifeste qui définit les grandes lignes de ce que nous allons faire ensemble. La deuxième étape, c’est l’élaboration d’un programme minimum commun qui va être une sorte de charte, le fil conducteur de l’action gouvernementale, en cas de victoire de la Coalition pour l’Alternance et le Changement.

Ibrahim Kébé, président de Faso Kanu

Ce manifeste a pour but de mobiliser les forces, afin de pouvoir travailler durement, pour mettre fin au régime actuel, qui a échoué sur tous les plans. C’est sur la base du compromis que les gens ont décidé de se mettre ensemble, en gommant toutes les nuances, en dépassant tous les clivages, en mobilisant toutes les bonnes volontés, pour réussir à remporter la victoire, lors de l’élection présidentielle prochaine, afin de pouvoir  faire le contraire de ce que le régime  actuel est en train de faire.

Soumaila Cissé, président de l’URD

Soumaila Cissé

Ce jour est grand. Jeunes du Mali, vous avez montré le chemin de  An Tè A Bana, nous vous avons suivis, vous nous avez honorés, c’est ce qui nous a conduits ici. Encouragez tous les candidats qui sont pour l’alternance, nous sommes tous unis. Nous n’insulterons pas, nous n’offenserons pas nous cherchons la même chose : que Boua abandonne. Si Boua n’abandonne pas, nous le lui arracherons. Dites à Boua que nous allons le lui arracher, parce que cela ne lui appartient pas. Les jeunes du Mali ont dit qu’ils ne vont pas le lui laisser. Nous aimons notre pays et voulons qu’il aille de l’avant. L’URD sera toujours pour l’alternance. Nous avons pardonné à Boua. Le travail n’a pas été facile. Nous menons le combat de la dignité. De pareilles réunions seront périodiques. Nous devons montrer au Vieux que nous sommes soudés. Je suis fier de vous, fier d’être Malien, vous avez montré la grandeur des Maliens.  Ensemble, nous allons relever le défi.

Propos recueillis par Baba Dembélé 

Source: Canard Dechainé

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