Le premier tour de l’élection présidentielle au Mali est prévu pour le 29 juillet 2018. A quatre mois de ce scrutin, les candidats potentiels sont au four et au moulin pour remporter cette bataille présidentielle. C’est dans ce cadre que l’honorable Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition malienne a rencontré le samedi 17 mars 2018 à Montreuil (France), la Coalition pour l’alternance au Mali en 2018 de la section de France. C’était en présence du Coordinateur de la Coalition, Ali Diallo et d’autres personnalités. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette réunion de travail dont : la situation socio politique au Mali, la question de la sécurité au Mali, les échéances électorales à venir avec comme point de fixation les échanges entre états majors engagés dans l’alternance. Dans son allocution, Soumaïla Cissé a souligné que tout doit être envisagé pour éviter une crise postélectorale.
Durant son séjour en France, le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé a émis le souhait d’échanger avec la communauté malienne majoritairement engagée dans la dynamique de l’alternance, depuis le 24 février 2018 date de création de la coalition qui regroupe tous les partis de l’opposition, beaucoup d’associations, des représentants de candidats potentiels et de citoyens engagés pour la cause du Mali. La rencontre a porté sur la situation sociopolitique du Mali, la question de la sécurité, les échéances électorales à venir avec comme point de fixation les échanges entre états majors engagés dans l’alternance. Dans son intervention, le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé a décrit la grave situation du pays qui croule sous le poids de la mal gouvernance, l’impréparation des autorités, les attaques récurrentes contre les Famas (Forces armées maliennes). Il a également évoqué les démarches effectuées par l’opposition pour sensibiliser les partenaires du Mali sur la nécessité de tenir les délais constitutionnels pour les élections qui sont la seule voie du salut. Pour assurer la transparence des scrutins, il propose une certification des élections par les Nations Unies. « Tout doit être envisagé pour éviter une crise postélectorale », a-t-il dit. L’honorable Cissé a également rappelé les différents cadres d’échanges avec l’administration pour préparer les futures échéances. A ce niveau, Soumaïla Cissé a relevé quelques points de satisfaction quant à la nouvelle loi électorale en gestation. Celle-ci offre d’ores et déjà, dit-il, quelques améliorations pour assurer une certaine transparence des opérations de vote. Parlant des concertations liées à l’alternance, il a insisté sur la volonté de beaucoup de responsables nationaux de créer de véritables convergences au niveau des programmes et des ambitions. « A défaut d’une candidature unique, le second tour peut et doit permettre un regroupement des forces de l’alternance », a-t-il souhaité. De son point de vue, le rassemblement est nécessaire non pas pour une ambition individuelle mais pour sauver le Mali. Les différentes interventions de l’assistance ont porté sur l’organisation des élections, la difficulté de réussir les convergences compte tenu des ambitions des uns et des autres, les innovations prévues dans la loi électorale en préparation, la situation des 900 milles cartes Nina et la coordination entre la Coalition pour l’Alternance de Bamako et de Paris pour la réussite de l’alternance. Avant de lever la séance, le coordinateur a rappelé qu’il s agissait d’une première rencontre qui sera suivie d’autres car, poursuit-il, la Coalition pour l’alternance au Mali en 2018 est une tribune pour tous les candidats et potentiels candidats pour mieux éclairer les citoyens et contribuer à la réussite de l’alternance au Mali.
Aguibou Sogodogo
Source: Rapport de Sékou Magassa en France
Source: Le Républicain