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Soumaïla Cissé, bientôt chef de file de l’opposition à 100% ?

Depuis février, l’opposition bénéficie d’un statut officiel censé lui permettre d’exercer un contre-pouvoir. Son chef de file : Soumaïla Cissé, le patron de l’Union pour la République et la démocratie.

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IBK aura tenu sa promesse. En février, l’Assemblée nationale a adopté la loi relative au statut de l’opposition. Avant la présidentielle de 2013, le chef de l’État et son principal concurrent, Soumaïla Cissé, s’étaient tous deux engagés, en cas de victoire, à doter le camp adverse d’un statut officiel lui permettant d’assumer pleinement son rôle de contre-pouvoir.

En tant que président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), parti de l’opposition disposant du plus grand nombre de députés, Soumaïla Cissé en est donc devenu le chef de file. À ce titre, il peut, à sa demande, être reçu en audience par le président de la République et le Premier ministre pour évoquer des questions d’intérêt national. Disposant du rang de ministre sur le plan protocolaire, il peut également être associé aux visites des personnalités étrangères, recevoir des diplomates accrédités au Mali et être reçu par eux, ou se voir confier des missions.

Une autre disposition importante, celle qui donne un droit d’accès égal aux médias d’État, est encore loin d’être passée dans les mœurs, selon Soumaïla Cissé

« Dans nos pays, la démocratie ne peut être effective que si l’État aide financièrement les partis politiques, les syndicats et la presse », résume Soumaïla Cissé. S’il se félicite de l’adoption de la loi, le président de l’URD met toutefois un bémol : « Le décret fixant les conditions dans lesquelles le chef de l’opposition mène ses activités n’a toujours pas été pris par le chef de l’État. Or c’est seulement quand nous saurons quels moyens l’État consent à nous allouer en matière de bureaux, de collaborateurs et de véhicules que nous pourrons exercer véritablement un contrôle sur l’action gouvernementale. »

Selon Soumaïla Cissé, une autre disposition importante, celle qui donne un droit d’accès égal aux médias d’État, est encore loin d’être passée dans les mœurs : « Sous le précédent gouvernement, la chaîne nationale et une chaîne privée m’avaient interviewé simultanément. Mais, au moment de la diffusion, la RTM avait coupé au montage toutes les critiques que je formulais contre l’action du gouvernement. »

 

Source: jeuneafrique

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