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Soumaïla Cissé au régime IBK : « Que notre gouvernement ne fasse pas virer la colère du peuple à la révolte »

Samedi 26 mars 2016, l’Union pour la République et la Démocratie, URD, a ouvert les travaux de sa 7ième conférence nationale au centre international des conférences de Bamako. C’était en présence de tous les responsables et délégués de la deuxième force politique du pays, passée depuis 2013 à l’opposition. Le Thème retenu à cette occasion est : « UN MALI DE PAIX ».

 soumaila cisse candidat presidence malienne presse ortm Bamako-27/03/2016- De par cette grande rencontre, le Bureau exécutif national du parti, a soumis à l’examen des délégués, des documents importants pour la vie du parti dont l’élément moteur est son projet de société, retraçant les grandes lignes du programme de l’URD dans les domaines politique, économiques et socioculturel.

 

Un programme à travers lequel l’URD cherche à bâtir une économie de marché, capable d’apporter une croissance et une prospérité, permettant d’assurer l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre de Maliens.

 

Après avoir salué les partis politiques de l’opposition démocratique, jusqu’ici restée vigilante sur l’action gouvernementale, Soumaïla Cissé a fait entendre que l’opposition, véritable force de propositions est active non seulement au sein de l’Assemblée nationale où le groupe VRD (vigilance républicaine et démocratique) fait un travail exemplaire, mais aussi sur l’arène politique. Car selon lui, il s’agit d’éclairer l’opinion nationale sur les vrais problèmes de la Nation ; tels que : les scandales qui serait restés dans l’ombre, n’eut-été la vigilance de l’opposition.

En réponse à ceux qui accusent à tort, l’opposition d’être dans un schéma subversif, Soumaïla Cissé tempère :

« Ceux qui n’ont ni vision ni projet ne peuvent que se livrer à l’invective, à la calomnie et au mensonge, en voyant le complot ou le coup d’Etat partout ! Quand vous leur montrez la lune de leur incurie, ils regardent votre doigt… ».

En tenant un évènement aussi important en ce jour 25ième anniversaire de la Révolution du 26 mars 1991, le symbole est tout à fait magnifique pour Soumaïla Cissé, démocrate et partisan d’une alternance pacifique.

« Il y a 25 ans, en ce même mois, ce même jour, notre peuple gagnait la bataille du pluralisme et de la liberté d’expression, rappelle le Président Cissé, qui ajoute. Élèves, lycéens, habitants des quartiers populaires, forces du travail et surtout les femmes du Mali, en une irrésistible vague, nourrie par l’ambition d’un meilleur avenir ont mené avec succès ce combat. Après une courte transition, un régime républicain présidentiel, sur un fondement constitutionnel solide, a donné, au travers de diverses représentations électives, le pouvoir au peuple. Ce fut un début de renaissance et de croissance. Et, au-delà d’un monument dédié justement à nos martyrs pour garder en mémoire la valeur et la hauteur de leur sacrifice, cet avènement de notre Mali à un état retrouvant son autorité, sa légalité et sa stabilité, a remis également notre pays sur la scène africaine et internationale », avant de compatir avec les victimes et leurs familles dans la ferveur pour la grandeur de leur combat.

 

Dans son discours officiel, Soumaïla Cissé a rappelé les espoirs que le peuple malien avait placé en l’actuel régime. Que regrette-t-il : « malgré la signature par le Gouvernement et les groupes armés de l’Accord d’Alger, la paix se s’est pas installée, la réconciliation est loin d’être effective, l’insécurité s’étend à l’ensemble du territoire national faisant chaque jour de nouvelles victimes innocentes ».

 

Abordant ce qui des dispositions régissant la constitution et le fonctionnement de l’Institution du chef de file de l’opposition, Soumaïla se veut imperturbable. C’est pourquoi, il rassure que la liberté d’opinions et leurs prises de positions de seront pas bradées à l’aune d’un décret tant attendu, devant en principe permettre au chef de file de l’opposition  des moyens pour conforter la démocratie.

 

Contre les textes proposés par l’exécutif, Soumi s’interroge pour afficher sa position :

 

« Pensez-vous que nous allons accepter d’être la seule institution de la République dont les cadres soient nommés en conseil des ministres ? Pensez-vous que nous allons accepter d’être la seule institution dont le personnel de soutien soit entièrement désigné par un ministre, y compris, planton, chauffeurs et secrétaires? ».

Enfin tranche-t-il en ces termes :

« Ce décret est tout simplement irrecevable pour nous, et, dans sa forme, et, dans son fonds ! ».

Ensuite, il dénonce les irrégularités qui accompagnent les élections depuis quatre ans et appelle le Gouvernement à libérer les médias publics.

Pour enfoncer le clou, Cissé saisit l’occasion pour demander à ce que la lumière soit faite sur les 900.000 cartes NINA qui seraient d’après le Vérificateur Général dans la nature et que la biométrie soit utilisée pour les prochaines élections.

Il plaide à ce que l’Etat qui dit avoir signé la paix, signe son retour au nord du pays.

 

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