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Soulagement après le cessez-le-feu, en attendant des négociations politiques

BAMAKO, 24 mai 2014 (AFP) – L’heure était au soulagement samedi au Mali après l’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et les groupes armés du Nord qui ont pris la ville de Kidal, mais les autorités sont désormais attendues sur la relance de négociations avec les rebelles.

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Selon des habitants interrogés par l’AFP, le calme régnait samedi à Kidal (extrême nord-est, à 1.500 km de Bamako) au lendemain de l’accord de cessez-le-feu.

 

 

A l’occasion d’une manifestation de soutien à l’armée malienne dans la capitale, le soulagement était sensible.

« On ne peut que saluer » l’accord, jugeait Racky Dalla Diarra, qui a manifesté aux côtés de quelque 2.000 personnes, selon la police.

« La guerre ne profite à personne. Le cessez-le-feu permettra à chacun d’aborder la question de Kidal de façon beaucoup plus sereine », a-t-elle ajouté.

 

 

Le rassemblement se tenait sur la place de l’Indépendance à l’appel de partis de la coalition soutenant le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Elu en 2013, « IBK » affronte une grave crise avec les derniers événements de Kidal. Les affrontements ont fait craindre à beaucoup une reprise de la guerre dans le nord du Mali, secoué depuis des décennies par des mouvements touareg indépendantistes et tombé aux mains de groupes islamistes en 2012, avant qu’une intervention militaire française ne les chasse de la région en 2013.

 

 

Vendredi, le président de l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait arraché aux deux camps un cessez-le-feu, réclamé par la communauté internationale – ONU et France en tête – depuis la reprise le 17 mai de combats meurtriers qui s’étaient soldés mercredi par la déroute de l’armée malienne à Kidal.

 

 

Bamako a signé le document, de même que trois groupes armés, composés essentiellement de Touareg mais aussi de combattants arabes: le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, formé par des dissidents d’un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).

 

SOURCE:AFP

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