Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Sommet des chefs d’État de l’ABN : DANS LA PERSPECTIVE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN D’INVESTISSEMENT CLIMAT

Ce document stratégique présenté lors de la COP21 de Paris, rassemble 246 actions prioritaires pour la mise en valeur des ressources du Bassin du fleuve Niger

bassin bani irrigation eaux fleuve niger herbe

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, participera les 21 et 22 décembre à Cotonou, au sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger (l’ABN), une organisation intergouvernementale chargée de promouvoir la coopération entre les États membres et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations du bassin par la gestion durable des ressources en eau et des écosystèmes associés.
Elle ambitionne d’être reconnue comme un organisme de bassin innovant et transparent, apprécié pour ses capacités à renforcer la solidarité entre les États membres
et à générer des bénéfices partagés entre les populations grâce à un personnel performant et à des moyens financiers adéquats.

Le Bassin du Niger est une zone partagée par neuf pays riverains : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger et le Nigeria.  Plus de 112 millions de personnes vivent dans cette zone.

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement est l’organe suprême d’orientation et de décision. Il définit l’orientation générale de la politique de développement de l’Autorité et assure le contrôle de ses fonctions exécutives en vue de la réalisation de ses objectifs.

En prélude à ce sommet, les gouvernements membres de l’ABN avaient tenu à Bamako, le 3 novembre dernier, une réunion extraordinaire pour discuter du Plan d’investissement climat (PIC) de l’ABN. Cette rencontre avait regroupé autour du Premier ministre Modibo Keïta, le secrétaire exécutif de l’ABN, Collins R.U. Ihekire, le ministre béninois en charge de l’Eau, Mme Christine Vyaho, les représentants des partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement ainsi que de nombreux acteurs de la société civile des 9 pays membres.

Au cours des travaux, le document du PIC a été examiné. Il contient 246 actions prioritaires pour un coût global de réalisation évalué à 3,11 milliards de dollars, (environ 1.555 milliards de Fcfa) pour une période de mise en oeuvre de 10 ans.

Ce plan été présenté à la 21è Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies pour le changement climatique (COP21), qui s’est tenue du 30 novembre au 11 décembre à Paris. La présentation du PIC a été faite par l’ambassadrice de l’ABN pour la COP21, l’ancien Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, qui a exposé les réflexions stratégiques et les actions opérationnelles concourant à la mise en œuvre du document à partir de la  « vision intégrée de l’eau » afin d’éviter les conflits autour de l’utilisation des ressources en eau.

Au cours de cette présentation, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé a espéré qu’avec l’aide des partenaires, « les populations du bassin pourront vivre des ressources naturelles du bassin du Niger et qu’aucune femme, aucun enfant ne meure de faim et de soif ».

Ce Plan d’investissement climat fera certainement l’objet des échanges au cours de ce sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger qui prendra également en compte toutes les questions liées au développement intégré du bassin du Niger dans tous les domaines.

Ce développement passe nécessairement par la mise en valeur des ressources du Bassin sur les plans énergétique, de l’hydraulique, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture, de l’exploitation des forêts, des transports, des communications et de l’industrie.

S. TANGARA

Source : Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance