Le Désormais Président de la Transition, Colonel Assimi GOITA vient de prendre les rênes du pouvoir pour la seconde fois en l’espace de 9 mois. C’était d’abord le 18 août 2020 à travers un coup d’état contre le régime IBK et le 25 Mai dernier avec la mise à l’écart du Président Bah N’DAW et de son Premier ministre. Pour ce dernier forfait, la CEDEAO et l’Union Européenne avaient brandis des menaces contre le Colonel Assimi GOITA et ses Camarades militaires. Le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO qui s’est penché sur la situation n’a pas fait d’objection à ce que Assimi soit le nouveau chef d’Etat. Bien qu’étant temporairement suspendu des instances de la CEDEAO, le Mali a bénéficié de la clémence des Chefs d’Etat qui ont exclu toute sanction économique à l’encontre du pays.
En Mars 2012 tout comme en aout 2020, la CEDEAO n’a pas du tout été tendre avec les auteurs de ces deux coups d’Etats. Pour celui de 2012 conduit à l’époque par un certain Capitaine Amadou Haya SANOGO, le pays a été lourdement sanctionné par la CEDEAO et d’autres partenaires. Des bailleurs ont suspendu leur financement, le pays a été frappé d’un embargo, l’Union Européenne, les Etats Unis et d’autres Partenaires Techniques avaient suspendu leur coopération d’avec le Mali. La même situation a été récidivée en aout 2020 suite au coup d’Etat contre IBK. Comme en 2012, la CEDEAO a imposé un nouvel embargo et les partenaires ont pris leur distance. Pour ce troisième acte survenu le 25 Mai et qui s’est traduit par la mise hors de leurs prérogatives de M. Bah N’DAW et de son Premier Ministre Moctar Ouane, la CEDEAO et la Communauté Internationale l’ont assimilé à un coup d’Etat tout en brandissant des menaces de sanctions. C’est donc tout naturellement que les maliens s’attendaient à d’éventuelles sanctions économiques de la CEDEAO comme cela a été constaté lors des précédents coups (…)
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MAHAMANE TOURE
NOUVEL HORIZON