Président en exercice de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Umaro Sissoco Embaló avait agité le spectre de « lourdes sanctions ». Ce sont à peine plus que des sermons que vont subir le Mali et la Guinée.
Semblant vouloir donner encore une chance au dialogue, les pays ouest-africains ont adopté une ligne médiane après s’être réunis près de trois heures en sommet extraordinaire, ce jeudi 22 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Trois chefs d’État à Bamako
Sur le dossier des 46 soldats ivoiriens encore retenus au Mali, la Cedeao a, pour la première fois, demandé « la libération immédiate et sans condition » des militaires retenus depuis plus de deux mois, soutenant ainsi pleinement la Côte d’Ivoire qui déplore une affaire « ubuesque », selon le terme d’un proche du président Alassane Ouattara. Bamako accuse ces soldats venus en appui à la mission des Nations unies d’être des « mercenaires »……..jeuneafrique.com