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Sommet de Bamako : Une vision commune, fondée sur la responsabilité partagée et la solidarité effective.

En prélude à la rencontre des Chefs d’Etats et gouvernement à l’occasion du sommet Afrique-France, la salle ovale du CICB a servi de cadre vendredi, à la réunion ministérielle préparatoire des ministres en charge des Affaires étrangères. La rencontre a été coprésidée par le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine du Mali, Abdoulaye Diop, avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault. La réunion avait pour objectif principal d’élaborer des positions concertées face aux grands défis de la relation franco-africaine sur les plans de la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, la croissance inclusive du continent africain, ainsi que le renforcement continu du partenariat multidimensionnel Afrique-France.

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Afin de donner une toile de fond aux travaux, le ministre Diop  a mis l’accent sur les enjeux majeurs du 27ème Sommet Afrique-France. Selon lui, ce rendez-vous confirme  la solidité des liens d’amitié et de solidarité agissante entre le Mali et la France.

A ses dires, la profondeur des relations qui existent entre l’Afrique et la France, s’inscrit dans le cadre d’une vision commune, fondée sur la responsabilité partagée et la solidarité effective.

Cette vision commune, précise le  Chef de la Diplomatie malienne, se donne comme socle l’agenda international du développement durable, qui passe, impérativement, par la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité régionales.

Diop a rappelé que, nombreux sont nos pays aux prises actuellement avec des situations de terrorisme, de radicalisation, d’extrémisme violent, et avec les agissements de la criminalité transnationale organisée, qui sont incompatibles avec le développement de la gouvernance démocratique que nous souhaitons pour tous nos pays.

Abdoulaye Diop,  a indiqué que  «  lintégrité territoriale, la restauration de lautorité de lEtat sur lensemble du territoire national, l’état de droit, l’indépendance des pouvoirs publics, le respect des droits de l’homme et la liberté dexpression, sont des principes et valeurs que nous, africains et français, proclamons tous, mais qu’il nous faut concrétiser davantage de manière plus décisive ».

Toutefois, il souligne que :« le continent  noir représente un formidable espace d’opportunitéséconomiques et dinvestissements, ouvert à un partenariat international équitable. Aussi, s’inscrit-il, désormais, dans une perspective de développement, en particulier dans plusieurs champs sectoriels comme ceux de l’infrastructure, des nouvelles technologies de communications, des énergies renouvelables et du tourisme ».   

C’est pourquoi,  le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine du Mali  a fait remarquer que les attentes du 27ème  Sommet Afrique-France de Bamako sont de plusieurs ordres et s’articulent, principalement, autour de : «   la responsabilité plus partagée dans la mise en commun de moyens et de forces dans la lutte globale contre le terrorisme, la piraterie, et la criminalité transnationale organisée, au Sahel, en Afrique du Nord, dans la Corne de lAfrique et dans la région du Bassin du lac Tchad, y compris, notamment la montée en puissance de lArchitecture africaine de paix et sécurité (APSA), et le déploiement dune Force de réaction rapide, sous l’égide de lUnion africaine ;  la mobilisation autour de lagenda 2063 de lUnion Africaine, qui transformera en profondeur notre continent dans les domaines prioritaires du développement durable ; la mobilisation autour de laccord de Paris sur le changement climatique par la consolidation du partenariat Afrique-France face aux risques que représentent la désertification qui progresse, la déforestation, le manque deau, les risques pour la biodiversité ; laccélération des rythmes de croissance économique inclusive, avec des politiques plus efficaces aux plans de l’épargne et de linvestissement, en développant nos infrastructures et notre capacité commune dans les domaines scientifiques et techniques ; la concrétisation du projet de‘’Fondation franco-africaine pour la croissance’’ visant laugmentation du niveau des échanges commerciaux entre la France et le continent africain ; lopérationnalisation de lInitiative africaine sur lesénergies renouvelables ; l’élargissement du partenariat Afrique-France en matière de connaissance, du savoir, de linnovation et de la numérisation pour favoriser la diversification des économies ».

Jean Goïta

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