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Sommet Afrique France : Des personnalités ont dit….

Au sortir du sommet Afrique France qui a tenu toutes ses promesses dans la capitale, nous avions tendu notre micro à des personnalités de premières classes pour leur qu’elles nous livrent leurs impressions.  

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S.E.M Alpha Condé, Président de la République de la Guinée Conakry

« Nous félicitons le gouvernement et le peuple malien pour l’organisation de ce sommet et de l’avoir la réussie »

« D’abord la première  satisfaction importante, c’est que ce sommet a pu se tenir à Bamako. Ensuite que pendant deux jours, les Chefs d’Etats se retrouvent ici pour discuter de l’avenir du continent. J’espère que cela est une belle opportunité. Il n’y a eu aucun incident. Ce qui  donne une bonne image du Mali et montre contrairement à ceux qui croient qu’on tire à tous les coins de la rue. Nous félicitons le gouvernement et le peuple malien pour l’organisation de ce sommet et de l’avoir  réussi. J’espère que toutes les décisions prises se concrétisent en actions concrètes. Pour l’énergie renouvelable, la France a promis 3 milliards  d’euro. J’espère que tout le monde apporte son appui au Mali pour qu’i y ait la paix et que  le gouvernement exerce l’ autorité de l’Etat  sur  toute l’étendue du territoire. Je suis optimiste ».

Marcel Alain de Souza,Président de la Commission de la CEDEAO

« Nous avons fait une coalition pour barrer la route aux terroristes» 

     « Nous devons d’abord féliciter le président du Mali, SEM  Ibrahim Boubacar Keïta, pour la bonne organisation et surtout les  dispositions prises pour que tout se passe bien. Ensuite, par rapport aux  deux sujets qui ont été débattus, tout  d’abord, nous avons fait le point sur  le  sujet portant sur la lutte contre le terrorisme. Ce qui ressort de cela, c’est que nous avons fait une coalition pour barrer la route aux terroristes. En plus, nous avons discuté des problèmes économiques. Il a été reconnu que la croissance en Afrique augmente. Mais qu’il est nécessaire d’agir sur les infrastructures, particulièrement l’électricité. En fin sur la situation en Gambie, il y a eu une concertation. Le président attend une décision de la Cour suprême avant de quitter le pouvoir. Or  la décision qui a été prise lors du sommet d’Abuja était de déployer une sorte de diplomatie pour pouvoir l’amener à un  transfert  pacifique du pouvoir. Nous avons encore quatre jours. Il s’agit de  prendre des dispositions pour qu’il cède le pouvoir   à Adama Barrow. S’il ne cède pas, la deuxième solution, c’est de lui contraindre. Le 19 janvier, vous verrez qu’il  y a toute une stratégie qui a été arrêtée. Nous rentrons satisfaits, parce que nous travaillons pour la promotion de la  démocratie. Nos actions sont posées sur les choix du peuple ».

 Dr Boubou Cissé, ministre  de l’Economie et des Finances

« Le Mali est de retour sur la scène internationale »

 « C’était un sommet qui portait sur un sujet extrêmement important pour le Mali, qui est l’émergence et aussi  pour l’Afrique surtout quand il s’agit de l’émergence économique. Nous sommes un continent qui est en train de prospérer en termes de croissance économique. L’Afrique  réalise des niveaux de croissance assez extraordinaire, malgré le contexte et l’environnement difficile  dans  lequel nous sommes. Le Mali en est un exemple. Les défis auxquels nous faisons face aujourd’hui, c’est comment faire en sorte que cette croissance déjà forte et robuste puisse être durable dans le temps. Cela passe par une diversification de notre économie, par la création d’opportunités pour notre jeunesse, en termes d’activités économiques et d’emplois. Voilà des questions qui sont en train d’être  discuté pendant  ce sommet Afrique France. Je pense que ce sont des questions auxquelles nous allons trouver des réponses adéquates et formuler des recommandations, afin que  l’ensemble des pays africains, en particulier le Mali,  mettrons en place pour que la croissance puisse être aussi durable que possible et surtout qu’elle puisse être attractive. Les attentes ont été comblées parce que déjà, le sommet a été bien organisé. Dieu merci, tout s’est bien passé et les discussions autour des sujets concernant la paix, sécurité et l’émergence économique, ont été assez fructueuses, avec des recommandations assez intéressantes. Les Chefs d’Etas et de gouvernement sont au rendez-vous. Ils sont pratiquement 35 à être à Mali pour cette rencontre. Le président Hollande est là aux côtés du président IBK. Cela constitue des signaux  que le Mali vient de lancer au monde entier. Il n’y a pas longtemps, nous étions dans une crise  multidimensionnelle qui menaçait l’intégrité même  de notre pays. Etre capable aujourd’hui,  d’avoir redressé ce pays et d’avoir accueilli sur notre sol, une si importante délégation composée de chefs d’Etat et de gouvernement nous honore. Et cela démontre que le Mali est de retour sur la scène internationale. Pour nous, les objectifs et attentes ont été comblés ».

Pr Tiémoko Sangaré, Ministre des Mines du Mali

«  Ce sommet est un motif de fierté et  le secteur minier doit constituer la locomotive de l’émergence». 

 « En tant que ministre des Mines, je retiens d’abord que le sommet a été une réussite en termes d’organisation et également en termes de participation. Le thème retenu pour ce sommet est d’actualité en Afrique aujourd’hui. Si, on arrive à régler le problème de sécurité, pour mettre en place un bon partenariat afin qu’on puisse véritablement aller vers l’émergence, ce n’est que chose souhaitée. Bien entendu, même si dans les discours on n’en parle pas, le secteur que j’ai, à savoir, le secteur minier, est appelé, à jouer le rôle central, parce que, en réalité il doit constituer la locomotive de l’émergence, étant donné que l’Afrique est le continent qui dispose les ressources minérales les plus importantes de la planète. D’ailleurs, c’est  dans ce cadre que l’Union Africaine a élaboré ce qu’on appelle la vision minière africaine, qui est un  ensemble de démarches qui va concourir à  la mutualisation beaucoup plus efficace des ressources et faire en sorte que l’exploitation des ressources minières profite en tout premier lieu à l’économie et aux populations  africaines. Je pense qu’ en parlant de partenariat, de façon incontournable, on doit mettre un accent particulier sur le partenariat à créer entre les pays africains dépositaires de différentes ressources minières afin que, nous puissions sortir de la situation actuelle qui est caractérisée par l’existence de quelques enclaves minières où l’exploitation des ressources, non seulement ne profite  pas suffisamment aux populations  de ces enclaves, mais ne profite pas du tout au reste des pays du continent qui sont en dehors de ces enclaves. Donc, il faut qu’on arrive à mettre un partenariat qui fasse en sorte qu’autour de nos exploitations minières, chaque région africaine puisse jouer son rôle. Il  y a celles qui exploitent et celles qui peuvent assurer d’autres services concourant à la bonne exploitation de ces ressources. Aujourd’hui, je pense que pour l’ensemble des Maliens, ce qui se passe à travers ce sommet, est un motif de fierté et c’est aussi le signe que malgré les difficultés que notre pays a connues, nous avons montré notre capacité à nous relever. Nous sommes véritablement debout. Il s’agit maintenant de se donner les moyens d’avancer plus rapidement ».

 

Seyni Nafo, conseiller spécial du président de la République

« L’engagement spécifique de la France sur les énergies renouvelables en Afrique, est fort appréciable »

« Au délà des paramètres et  des phénomènes auxquels l’Afrique doit faire face, le climat me semble être une menace sérieuse qui pèse  sur le développement, à fortiori l’émergence du continent. Les impacts du changement climatique se fait sentir dans tous les domaines, notamment pour des pays dont l’économie dépend des ressources naturelles. Le changement climatique attaque le système pluviométrique des pays où l’agriculture occupe une place importante dans l’économie nationale. On n’a pas besoin de faire un dessin. Ce rappel par le  Président Hollande, de l’accord  de Paris, entré en vigueur, il y a moins d’un an, c’est historique. Il a également rappelé l’engagement des pays développés notamment, la mobilisation de 100 milliards de dollars par  an pour venir en assistance  aux pays  en voie de développement. Il a rappelé aussi l’engagement spécifique de la France, sur les énergies renouvelables, où lors de la COP21, Hollande avait annoncé 2 milliards d’Euro pour les énergies renouvelable en  Afrique. Il vient de porter cette contribution à trois milliards soit une augmentation d 50%. C’est fort appréciable ».

Patrice fonladosa, MEDF International

«Le continent est en plein essor démographique, qui présente aussi une formidable potentialité économique en matière de développement » 

« Nous attendons que les chefs adopte une  position commune sur ce qui anime le tissu des entreprises africaines et françaises au titre de l’entreprenariat. Aujourd’hui, le continent est en plein essor démographique, qui présente aussi une formidable potentialité économique en matière de développement. C’est une chance exceptionnelle de pouvoir présenter les conclusions aux présidents. C’est tout à fait unique. Il faudra maintenant sensibiliser sur  la responsabilité d’une information professionnelle, des termes d’engagements sur des filières, telles que l’agro-alimentaire qui peuvent être restructuré et appuyer par les pouvoirs publics. Aussi pour tout ce qui est lié au digital et aux numériques, sur lesquels il y a une absence de réglementation dans certains, il faut booster cette  réglementation pour en faire  une plateforme de départ au profit d’une croissance des entreprises. Ce qui empêche les investisseurs à intervenir dans le domaine ferroviaire, c’est parce tout simplement, il y a eu une inflexion sur le prix des matières premières et du pétrole. Ce qui rend le coût de ces travaux très difficiles. Ce problème d’investissement est lié essentiellement au transport des matériaux et au transport des produits des premières extractions. Ces prix étaient inférieurs, il  ya de cela cinq à six mois. Pour inciter les entreprises à investir dans ce secteur, il faut de la stabilité fiscale et de la vision. Les entreprises françaises sont  des adeptes du partenariat. C’est comme ça qu’on travaille. Nous souhaitons des partenariats africains dans la durée. Pour ça, il faut  de la stabilité sociale et un minimum de vie ».

Propos recueillis par Tiémoko Traoré 

 Source : 26 Mars

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