En visite de travail au Mali, le Co-président de la Commission d’Organisation du Sommet Afrique –France, coté République Française, Frédéric Clavier, accompagné de sa délégation eu un entretien avec le Maire du District de Bamako, Adama Sangaré. La rencontre s’est déroulée le vendredi 22 janvier dans l’après-midi, dans la salle des délibérations, de la Mairie du district de Bamako, en présence des collaborateurs du Maire et des chefs de services techniques. Elle s’inscrit dans le cadre des préparatifs du sommet Afrique France que Bamako abritera en janvier 2017. L’Ambassadeur Français a mis a profit cette occasion pour parler de la vision de la République de France et qui veut être à l’écoute de la partie Malienne afin qu’ensemble les modalités d’organisation de l’évènement sur les enjeux sécuritaires et économiques soient conformes.
Le président du conseil du district, Adama Sangaré a introduit la rencontre souhaitant la bienvenue fraternelle de l’Ambassadeur Fréderic Clavier et sa délégation en terre Africaine du Mali.
Prenant la parole le Co-président français de la commission d’organisation du sommet France Afrique, a précisé que sa visité au Mali vise à travailler de façon étroite avec la partie Malienne pour une meilleure et bonne organisation du sommet. Selon lui, depuis deux mois la France et le Mali travaille de façon très étroite et confiante de manière à ce que Bamako puisse réussir le pari. Les Français sont fiers que le Mal abritera la rencontre et se trouver au centre de l’actualité internationale pendant plusieurs jours au cours du sommet. A ses dires il y a des sujets liés à l’hébergement, au protocole au transport et aux réhabilitations qui seront mis en œuvre pour que les chefs d’Etats et de gouvernement aussi le secrétaire général des Nations Unies puissent travailler dans des conditions confortables. Il a ensuite indiqué que « nous avons aussi le souci de la sécurité des chefs d’Etat. Là, nous travaillons en étroite coordination avec les autorités du Mali afin que les chefs d’Etat puissent se concentrer pour mieux discuter. Nous espérons que les contraintes seront les moindres possibles. Le comité est en train d’envisager pour que la population puisse participer à l’évènement, à travers des actualités culturelles. Nous allons faire en sorte que Bamako puisse abriter des activités parallèles qui puissent donner encore plus de prestiges à la ville. J ai été reçu en audience par le président de la République du Mali. J’ai rencontré et échangé avec le premier ministre et le ministre des Affaires Etrangères sur tous les domaines que devrons couvrir. Je voulais vous dire que Bamako a tout pour réussir ce sommet. »
Le Maire du District Adama Sangaré, a rappelé qu’en 2010, le cinquantenaire avait été une chance pour Bamako. Pour lui,ce sont des opportunités qui permettent de renforcer le développement car dit-il les municipalités africaines, de façon générale, n’ont pas de budget d’investissement. Adama a précisé que Bamako accorde une importance capitale à ce projet qui lui permettra de renforcer l’éclairage public, d’accélérer le processus d’assainissement à travers l’évacuation des déchets toxiques et le curage des caniveaux, bref l’embellissement de la ville. A l’en croire, neuf projets phares du district de Bamako seront exécutés dans le cadre de cet évènement. « Le Mali n’est pas la meilleure destination aujourd’hui en dépit de tout ce que nous vivons de l’insécurité. Je suis certain que grâce à l’implication de deux pays et l’ensemble de la communauté internationale qui est engagée pour la région du sahel, la situation sécuritaire sera sous contrôle avant l’évènement. Le sommet est une chance pour le Mali. La réussite du sommet est une question de dignité pour le Mali a laissé entendre le Maire. Avant de recevoir des cadeaux et s’envoler pour Paris Fréderic Clavier s’est dit satisfait de l’Etat d’organisation et déclaré que la France reste attentive aux préoccupations soulevées.
Jean Goïta
source : Le Pouce