Le sommet des pays africains sur le climat a pris fin, ce jeudi à Nairobi au Kenya. Il a permis l’adoption d’un plan d’exécution de plusieurs projets.
Les résolutions du sommet prévoient d’intégrer les agendas et les instruments relatifs au climat, incessamment. C’est à dire employer la biodiversité et les océans dans les plans et les processus nationaux. Cela, afin de garantir la résilience des communautés locales.
Il a été aussi question selon les leaders africains, de mettre en œuvre des systèmes de transfert de technologies respectueuses de l’environnement. Des systèmes favorisant les innovations, pour soutenir l’industrialisation et la transition verte de l’Afrique. Gage selon les conclusions, d’une vraie liberté et autonomie financière, durables.
Lire aussi : La pollution de l’air, un danger pour le développement durable et la santé
Cette politique garantira alors, une augmentation de la capacité de production d’énergie renouvelable de l’Afrique, selon les chefs d’états africains.
Aussi dans les conclusions de cette rencontre, il ressort que les déclarations de Nairobi serviront de base à la position commune de l’Afrique, dans la COP 28 et au-delà.
Pour rappel, l’UA a décidé d’instituer le Sommet africain sur le climat, en tant qu’événement biennal, définissant la nouvelle vision du continent.
Le reboisement, l’un des remèdes
Ce sommet prend fin au moment où débute la campagne nationale de reboisement au Mali. Le lancement a eu lieu ce matin, dans la foret classée de Tienfala, dans la région de Koulikoro. Pour cette 29è édition, le thème porte sur « arbre, ressource du futur ». Pour la directrice générale des eaux et forets, de janvier à nos jours, plus de 2 millions d’arbres ont été plantés.
Inspecteur général Kanouté Fatoumata Koné
Studio Tamani