Pour partager la douleur de l’absence de Dr Oumar Mariko avec sa famille, premier secrétaire général de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) ; ses anciens membres se sont rendus dans sa famille le samedi dernier pour une rupture collective.
On voyait le sourire sur le visage des membres de la famille Mariko malgré l’absence de chef d’orchestre. Les anciens éléments de l’AEEM ne sont pas venus avec les mains vides. Tout d’abord, ils ont donné 200.000F CFA à sa famille pour l’organisation de cette rupture collective. En venant à la rupture collective, ils ont donné 300.000F CFA à la femme de Dr Mariko pour son besoin de fête. En dehors, ils ont apporté des sacs de sucre, du jus, du lait et de l’huile. Tout cela rentre dans la cohésion et la solidarité entre les anciens éléments de l’AEEM.
Pour Dr Kassoum Barry, l’initiateur de cette décision lors de la conférence-débat sur le 26 mars 1991, l’amical des anciens de l’AEEM n’est pas un groupement de gens de même tendance à un moment donné mais un ensemble de personnes ayant les mêmes visions, convictions et objectifs, unis par ce lien plus sacré qu’est l’amour de ce pays , l’esprit de sacrifice, du don de soi. ‘’ Mme Mariko, c’est l’occasion pour moi de vous révéler que notre camarade, votre époux a marqué en notre complicité par son attachement à ces idéaux qui nous lient, d’un sceau indélébile, l’histoire de ce pays’’, a-t-il affirmé. Il ajoute qu’hier à aujourd’hui, Mariko était, est et sera pas qu’un camarade mais un frère.
A son tour, Mme Mariko Adja Théra a signalé que depuis que son mari est parti qu’elle n’a jamais fait une semaine sans qu’un ancien élément de l’appelle pour prendre ses nouvelles. ‘’ Je n’ai jamais fait un mois sans avoir un Orange Money de la part des anciens éléments de l’AEEM. Cela me peut de tenir et de soutenir les enfants’’, a-t-elle évoqué et poursuit que les anciens éléments de l’AEEM ont la possibilité de se retrouver, de se reconstituer de montrer qui, les anciens éléments sont capables de faire dans ce pays. ‘’ Nous avons la possibilité d’imposer notre respect. Le minimum est de se souder et d’imposer notre respect’’, a-t-elle affirmé.
A titre de rappel, les membres du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) ont pris part à cette rupture collective.
Diakaridia Sanogo
Source : L’Informateur