Il l’a fait savoir à la faveur d’une conférence de presse qu’il a organisée samedi dernier, à la Maison de la presse.
Le Craj demande aussi des efforts de tous les Maliens et les Maliennes pour soutenir exclusivement l’Etat à travers les forces armées et de sécurité pour le retour de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et le retour de l’administration et les services sociaux de base sur l’ensemble du territoire national.
En plus, la Convention exige qu’une véritable ligne politique se dégage pour l’avenir et pour assurer une alternance politique dans notre pays, la lutte implacable contre les corrupteurs, les corrompus qui ont mis notre pays à genoux par une justice indépendante et libre et demande plus de civisme des uns et des autres pour l’émergence d’un Malien patriote.
« Ces exigences doivent reposer sur un nouveau contrat social avec, à la clef, l’engagement de chaque Malien et Malienne pour un Mali émergent », précisait Mahamane Mariko, président du CrajFaso Nyèta.
Il a annoncé que son parti participera à toutes les élections à venir, que ça soit par alliance ou par liste propre. « Les micro partis peuvent devenir de grands partis si on a de grands idéaux », pense M. Mariko.
Pour la Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice, la confessionnalisation de la vie politique n’est jamais une bonne chose ni pour la religion ni pour la politique. Les leaders religieux doivent sans cesse rappeler les principes de probité devant régner dans la gestion des affaires publiques. Ils doivent condamnés certains actes.
« Mais qu’ils tirent les leçons et les enseignements du passé lorsqu’ils se sont érigés en faiseurs de roi au Mali. Le mauvais choix/casting qu’ils ont opéré depuis quelques années déjà montre qu’ils sont faillibles lorsqu’il s’agit de désigner celui qui doit présider aux destinées d’un pays », critique le parti de Mahamane Mariko.
Ainsi, le CrajFaso Nyèta appelle à une refondation totale de la République. La Transition politique actuelle doit pouvoir justement changer le logiciel de la gouvernance au Mali. Parce que le système est allé, en termes de turpitudes, au-delà de tout ce qui s’est produit depuis mars 1991.
Adama DAO
Source: Le Tjikan