Dans le communiqué final de sa 49ème session ordinaire tenue le 4 juin à Dakar, la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO félicite le président IBK pour les efforts déployés en vue de l’application intégrale et effective de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Dans le même document, la CEDEAO se dit préoccupée « face à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marquée par la recrudescence des attaques terroristes » et exhorte du coup le Conseil de Sécurité des Nations Unies à prendre les mesures nécessaires pour renforcer le mandat de la MINUSMA et à la doter de moyens et d’équipements adéquats. Ce, indique-t-on dans le communiqué, en vue d’adapter cette force onusienne au contexte sécuritaire qui menace la paix et la sécurité de l’ensemble de la Région, avec des risques de contagion.
Dans le même communiqué, la CEDEAO fait part de son indignation face à la situation de Kidal où, souligne-t-on dans le même document, le Gouvernement et les Forces de Défense et de Sécurité du Mali n’ont toujours pas accès pour une sécurisation complète du territoire national, un an après la signature de l’Accord. Par là, la CEDEAO exige que cette situation prenne fin tout en demandant aux mouvements signataires de s’engager de bonne foi pour une application diligente, intégrale et effective de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Dans la même veine la 49ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont annoncé la mise en place prochaine d’une Force multinationale mixte pour lutter contre le terrorisme au Mali.
A l’issue de cette rencontre, Mme Ellen Johnson-Sirleaf a été élue à la présidence de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour un mandant d’un an. Elle succède ainsi à M. Macky Sall, président du Sénégal. La tenue de la 50ème session ordinaire dont la date n’est pas encore indiquée, est prévue à Dakar.
Dily Kane
Source : autre presse
