Ils étaient des présidents des faitières, les confrères de la presse écrite, en ligne et audiovisuelle ainsi des doyens de la presse malienne à prendre part à cette conférence organisé par le CVDM, une nouvelle organisation de veille pour la Défense des médias au Mali. C’était sous le thème : « Processus de nomination à la HAC (Haute Autorité de la Communication), situation de l’élu Basidiki Touré ». En effet, élu à la dernière décade du mois de novembre 2022 par les groupements professionnels des médias, à l’instar de 02 autres de ses confrères pour siéger à la Haute Autorité de la Communication – HAC, le nom du président de l’ASSEP Bassidiki Touré ne figure pourtant pas sur le décret de nomination signé par le président de la Transition. Pour quel motif ? Toujours pas d’explication concrète venant des autorités.
Dans son intervention, le président du Collectif, Moustapha Diawara a rappelé que la HAC est l’organe principal de régulation du secteur de la Communication au Mali, conformément à l’Ordonnance n°2014-006/P-RM du 21 janvier 2014. Selon lui, la mission première de la HAC est de garantir et protéger la liberté de l’information et de la Communication ainsi que celle de garantir et de protéger la liberté de la presse et des moyens de Communication de masse. Elle a aussi une mission de promotion des médias, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le président du CVDM dénonce injustice de la part des autorités qui ont écarté le nom du président de l’Association des éditeurs de la presse privée, Bassidiki Touré sans aucune explication préalable. « Croyants d’abord que à une erreur, les uns et les autres ont nourri l’espoir que le lapsus sera vite corrigé. Des jours et des semaines passent, le Décret du président de la Transition est resté intact », a dénoncé le président Diawara. Pour lui, cette situation est « inexplicable ».
Selon Moustapha Diawara, le CVDM n’est pas un syndicat, encore moins une officine à la solde politique. Il se veut, dit-il, une organisation des journalistes, patrons des médias et observateurs de la scène médiatique malienne épris de justice et meurtris dans leur chair devant des traitement affligeants qu’on est en train d’infliger à la presse malienne depuis des années maintenant.
Cependant, parmi les trois élus, les deux autres, notamment Ramata Dia de l’Union des Radios et Télévisions libres du Mali – URTEL et Béchir Diop du Groupement professionnel des agences de communication ont, à la grande surprise de la presse malienne, prêté sans Bassidiki Touré, troisième élu par les professionnels de presse et sans tenir compte aussi des actions judiciaires en cours pour laver, selon Moustapha Diawara, l’honneur de toute la presse malienne. La Maison de la presse dénonce aussi une prestation de serment non concertée.
Ibrahim Djitteye
Source : LE PAYS