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Sirakoro Meguetana : un inspecteur des douanes et une commissaire de police soulagés de 2.500.000 FCFA et de métal teinté de jaune d’une valeur de 3.000.000 FCFA

Oser s’attaquer à un inspecteur des douanes  et à son épouse, commissaire de police, à leur domicile, des porteurs d’armes  à feu, c’est vraiment  avoir du cran. Les auteurs, un gang de quatre  délinquants ont perpétré leur opération dans la nuit du dimanche 3 au lundi 4 janvier dernier. Ils tinrent  le mari en respect avec un pistolet. Puis, ils instruisent à l’épouse de vider le coffre-fort. Sachant que les braqueurs sont sans foi ni loi, le couple ne résista point. Ils ont obtempéré. C’est alors que les assaillants firent main basse sur la somme de 2.500.000 FCFA et du métal teinté de jaune d’une valeur de 3.000.000 FCFA. Grâce à l’abnégation de leur neveu, un agent de police, trois des auteurs sont localisés et interpellés par le concours du commissariat de police du 10earrondissement, mais leur butin reste introuvable. La suite de l’enquête se poursuit à la Brigade d’investigations judiciaires(BIJ).

pistolet arme telephone

Ce couple de para-militaires a été cueilli à froid dans son lit par des braqueurs en armes, au nombre de quatre.  Quelques jours après le forfait, un neveu de madame le commissaire de police, sergent de grade se lance dans l’enquête et localise au bord du marigot, deux des braqueurs à Sirakoro Meguetana, à la périphérie de la Commune VI. Il se fait  accompagner de ses collègues du 10 e arrondissement, notamment de l’inspecteur de police Sangaré, chef de la Brigade de recherches et  d’une équipe d’agents composée du sergent-chef de police, Oumarou Sanogo  et des sergents Sandiakou Sissoko, Bakary Koné, Boubacar S. Touré et Rali Ag pour rallier les lieux. Avec un tel bataillon, les malfrats seront interpellés sans peine. Conduits au commissariat, ils sont interrogés sur leur identité.

L’un s’appelle Souleymane Diawara dit Yougo, âgé de 30 ans, né à Ségou de Gaoussou et de Kadia Diawara, employé de commerce domicilié à Sirakoro Meguetana. L’autre se nomme Moussa Doumbia alias Moyisé, né le 2 janvier 1992 à Bamako, des feux Kanda et de Awa Camara, ouvrier domicilié à Niamakoro. Questionnés sur les faits, ils plaident coupable. Puis, ils expliquent leur modus operandis. Après avoir longtemps ciblé la famille qui leur paraissait aisée, confessent-ils, ils ont minutieusement élaboré leur plan. Ils ont attendu tard dans la nuit du vendredi 25 décembre dernier, au moment où tout le monde dort pour mener à bien leur stratagème. Ils ont escaladé le mur du voisin pour  accéder  à la cour de la cible. Ils grimpent sur le toit et coupent la serrure et les pommelles du battant de l’escalier. Ils descendent les marches à petits pas pour se diriger vers la chambre à coucher du couple. Aussitôt, ils les tinrent en respect avec deux armes à feu. Ils instruisent à la dame de leur remettre tous leurs biens. Celle-ci s’exécuta sans mot dire. Une fois les butins en main, les quatre délinquants prirent la poudre d’escampette.

Interrogés sur l’identité des deux autres complices, ils citent les nommés Baba et Morè, un multirécidiviste de nationalité burkinabè.  Ce dernier fut rapidement interpellé et conduit au commissariat. Connu des archives de la police, de l’administration pénitentiaire et très souvent cité dans la presse, ce délinquant s’appelle en réalité Aboubacar Traoré dit Morè, âgé de 23 ans, né à Morogo/Burkina Faso de Yaya et Nionou Salimata, vendeur domicilié à Sirakoro Meguetana. Sans détour,  il reconnut  les faits.  Interrogé sur la provenance des armes, Morè dira être propriétaire du pistolet automatique acheté à Djicoroni. Quant à Souleymane Diawara dit Yougo, il a reconnu être le propriétaire du pistolet artisanal. En plus de ce  crime, ils ont confessé beaucoup d’autres forfaits plus précisément dans les quartiers de la rive droite, notamment  des braquages et vols de motos Djakarta et de téléphones portables à Baco Djicoroni Golf.

Leur autre grand coup fut réalisé à Kalaban Coura  où par le même modus operandis,  ils ont emporté du métal jaune d’une dame estimé à 27.000.000 FCFA.  Ceci étant, les enquêteurs ont pu mettre la main sur une partie du butin, seulement quelques téléphones portables. L’inspecteur Sangaré a clos son enquête et ce sont les hommes du commissaire principal  de police Joseph Doumbia en charge de la BIJ qui ont pris le relais. Le quatrième élément de la bande du nom de Baba était toujours en cavale au moment où nous mettions sous presse, cette information.

 

La rédaction 

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