Présenter le document projet du programme GLD (Gouvernance locale démocratique) à tous les partenaires, échanger sur le cadre logique du projet, le plan d’action et les stratégies de mise en œuvre, tels étaient entre autres les objectifs d’un atelier de cadrage qui a regroupé mardi dans la capitale du Kénédougou, les responsables des ONG chargées de la mise en œuvre du projet ainsi que leurs partenaires.
Le programme Gouvernance locale démocratique (GLD) est un financement de l’Ambassade de la Suède au Mali, mis en œuvre par un consortium de quatre ONG internationales : Diakonia, Organisation néerlandaise de développement (SNV), Helvetas Swiss Interopération (HSI) et l’Aide de l’Eglise norvégienne (AEN). Ce programme a démarré en 2005 et a connu trois phases de mise en œuvre couronnées par des avancées et acquis satisfaisants. D’où l’organisation de cette 4e phase destinée à la consolidation et la capitalisation dans l’objectif d’un transfert de compétence et d’outils aux acteurs locaux.
D’un coût de plus de 2,310 milliards de FCA pour une durée de 3 ans, cette phase de consolidation vise à renforcer les dispositifs de proximité de gestion foncière et de contrôle citoyen de la gestion des ressources naturelles, a déclaré la représentante de l’ONG Diakonia, Mme Coulibaly Suzanne Diarra. Pour elle, cette phase améliorera également la performance des collectivités territoriales en matière de gestion des ressources naturelles.
En outre, Mme Coulibaly rappellera que ce programme vise à favoriser la gestion pacifique et inclusive des conflits fonciers liés à la gestion des ressources naturelles et doter les acteurs d’approches et d’outils utiles à l’amélioration de leurs systèmes de production dans un environnement favorable à une exploitation concertée des espaces et ressources partagés. Ce programme est mis en œuvre dans 40 communes cibles, situées dans 18 cercles et 9 régions de notre pays.
Au nom des autorités régionales, la conseillère du gouverneur de Sikasso, Mme Kanté Marie Claire Dembélé, a adressé ses remerciements à l’ambassade de la Suède pour le financement de ce programme ainsi qu’au consortium des 4 ONG chargées de sa mise en œuvre. Elle a rappelé que la Suède et l’Etat malien sont unis dans leur engagement en faveur des valeurs fondamentales qu’ils partagent dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la gestion apaisée des conflits. La conseillère du gouverneur a invité les collectivités territoriales à saisir cette opportunité pour s’approprier ce programme combien important dans le cadre d’un développement durable et équitable. Au cours des travaux, les participants, venus de toutes les zones de couverture du projet, ont planché sur le document projet GLD (phase out), le cadre logique, le plan d’action et les stratégies de sa mise en œuvre.
Fousseyni DIABATÉ
AMAP-Sikasso
L’Essor