C’est un vrai professionnel au caractère admirable et à l’idéal bien connu, celui de mieux servir son service d’attache et sa nation quelle quesoit la station qu’il occupe. Celui que ses collègues de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) aiment taquiner lorsqu’il montre le bout de son nez dans n’importe quel mètre carré du service, est un«Malinké» bon teint. Sidiki Keïta, agent comptable, a reçu l’étoile d’argent du Mérite national avec effigie abeille pour l’ensemble de ses œuvres, notamment son abnégation au travail, son professionnalisme et sa rigueur.

Il est fait de l’étoffe de ceux qui gardent la tête sur les épaules en toutes circonstances, même quand l’adversité est intense. Heureusement qu’il ne vit pas d’animosité à l’Amap où, il officie en parfaite symbiose avec ses collègues. C’est une force tranquille. Il reste dans sa cohérence, serein, droit dans ses bottes et ne demande ni plus ni moins qu’à être apprécié à la tâche.

Cet agent comptable a le sens de la responsabilité et du respect de la hiérarchie. ses cousins à plaisanterie le moquent dans la bonne ambiance en disant qu’il a toujours le petit doigt sur la couture du pantalon dès qu’on parle de la hiérarchie (la direction générale s’entend). Il est de la bonne école, celle qui voue respect à la hiérarchie, mais qui est aussi capable d’exprimer au besoin son désaccord, dans le respect avec un art consommé de la pédagogie managériale.

Sidiki Keïta a toujours la bonne lecture des évènements et joue à la loyale avec ses chefs et ses subordonnés. Il sait repousser ses limites mais surtout se remettre en cause pour avancer. Il sait ce qu’il veut dans la vie et pose ses actes conséquemment.

Il a passé des années à la tâche avec une grandeur d’âme, avant l’Amap mais aussi dans cette boîte. Le «Manika» est très orgueilleux et ne veut pas être pris à défaut parce qu’il veut préserver une excellente image pour la prospérité.

Dans la vie courante, l’homme est affable et bien apprécié de son voisinage. Ceux qui le pratiquent peuvent attester de sa présence dans les différentes cérémonies sociales de ses voisins du quartier et de ses collègues de service. Il exhale l’humilité comme le recommandent les règles de la vie en communauté.

Brehima DOUMBIA

Source : L’ESSOR