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Sida: 26 millions de personnes atteintes du VIH en Afrique subsaharienne

Telle est la conviction de la délégation suisse qui participe à la réunion de haut niveau organisée au siège principal des Nations Unies à New York, du 8 au 10 juin 2016.

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Mais le sida est loin d’être terminé, a signalé M. Ban, appelant la communauté internationale à agir au cours des cinq prochaines années, qui ouvre “une fenêtre d’opportunité pour changer radicalement la trajectoire de l’épidémie et mettre fin au sida pour toujours”.

L’objectif de cette visite de la Première dame gabonaise est d’obtenir un engagement mondial et mettre fin à l’épidémie à l’horizon 2030. Actuellement, seulement 17 millions des personnes atteintes du sida ont accès à des médicaments antirétroviraux, sur les 37 millions de malades estimés par l’ONUSIDA.

De leur côté, plusieurs pays ont reproché à la déclaration de concentrer l’attention sur certaines populations à risque, comme les homosexuels, les consommateurs de drogue par injection et les prisonniers.

Une cellule humaine (en bleu) infectée par le virus du sida (en jaune). Le nombre de morts provoquées par des maladies liées au sida devrait ainsi passer de 1,1 million en 2015 à moins de 500000 en 2020.

La déclaration appelle aussi à “éliminer la discrimination et la stigmatisation liées au sida“.

Les nouvelles infections chez les enfants ont chuté de 60 %En marge de ce premier jour de conférence, Onusida avait, pour sa part, publié un rapport indiquant que les nouvelles infections chez les enfants ont chuté de 60 % depuis 2009 dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne les plus touchés par le sida, passant de 270000 à 110000 en 2015. Sept pays ont également réduit de plus de 70 pour cent ce type d’infection, parmi lesquels l’Ouganda, l’Afrique du Sud, le Burundi, le Swaziland ou la Namibie.

Selon des diplomates, la Russie a tenté en vain d’infléchir la déclaration dans un sens restrictif en demandant d’inclure dans les paragraphes sur les populations à risque une référence aux législations nationales.

La ministre russe de la santé Veronica Skvortsvaa affirmé en séance qu’il fallait “prendre en compte le droit souverain des gouvernements” de définir leur politique de santé publique.

 

Source : mondafriquedaily

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