Selon des sources dignes de foi, depuis le pays de Bouteflika, notre compatriote Seydou Tembely, étudiant de la 3èmeannée Licence de l’Université des Sciences et Technologies d’Oran Mohamed Boudiaf, Spécialité Électronique, a été arrêté par la police algérienne depuis plus de dix jours.
Cela, dans un silence total sur les raisons de son arrestation, du côté des autorités de l’Ambassade du Mali en Algérie et celles consulaires ainsi que des autorités algériennes. En effet, selon M. Dramane Tembely, le père de l’étudiant en question, à savoir Seydou Tembely, son fils l’a informé récemment de la perte de son passeport. Il s’était donc rendu auprès des autorités compétentes pour faire une déclaration de perte. «C’est après que qu’il reçoit une convocation dont il est allé répondre. C’est là qu’il a été arrêté» précise-t-il avant d’ajouter qu’il «n’arrive pas à le rejoindre depuis plus de d’une semaine».
Aussi, du coté de ses camarades étudiants maliens, on ignore les motifs de son arrestation. Ceux-ci ont essayé en vain de rentrer en contact avec l’Ambassade du Mali à Alger. «Maintenant on n’est à bout parce qu’on a fait tout notre possible mais on n’est limité parce qu’on est que des étudiants» confie un étudiant depuis la ville d’Oran.
Selon M. Haïdara le Secrétaire General Adjoint du bureau de la section AEESMA d’Oran, l’Association des élèves, étudiants et stagiaires Maliens, «l’étudiant en question est toujours privé de liberté sans qu’il ne sache ce qu’on lui reproche et qui lui vaut d’être aux arrêts ». M. Haïdara explique que leur camarade a reçu le jeudi 22 mars 2018 une convocation, à sa résidence universitaire Émir Abdelkader Cité 2. Aussi, la directrice de la résidence universitaire ainsi que les autres étudiants Maliens ont également cherché à savoir les motifs de son arrestation, mais en vain, la police refusant de le dire.
Les étudiants Maliens d’Oran en particulier et d’Algérie en général, lancent un cri et appellent les autorités maliennes, à s’impliquer afin qu’on sache pourquoi leur camarade a été arrêté et œuvrer pour sa libération. En tout cas, les étudiants disent avoir cotisé pour s’offrir les frais d’un avocat.
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