Depuis plus d’un mois maintenant, la session d’octobre de l’Assemblée Nationale a ouvert ses portes. Il nous revient des sources dignes de foi que durant cette session, les élus de la nation se pencheront sur la suite à donner à la procédure judiciaire intentée à l’encontre de l’ex Président de la République, Amadou Toumani Touré (ATT) pour haute trahison. Et pourtant, la commission ad hoc devant étudier ledit dossier a finalisé son rapport et l’a remis à qui de droit. L’on se souvient que le contenu même de ce rapport avait fait l’objet d’une fuite. Visiblement, cette procédure traîne en longueur par ceux- là qui sont chargés de faire évoluer le dossier. Avec les temps qui courent les langues commencent à se délier sur la capacité du régime IBK à juger l’ex-Président Amadou Toumani Touré alias ATT. La grande question de l’heure que les Maliens se posent est de savoir à quand la fin de cette interminable procédure. Surtout quand on sait que depuis l’avènement de la démocratie dans notre pays, les régimes successifs n’ont pas pu traduire dans les faits la matérialisation de la Haute Cour de justice, prévue dans la constitution du 25 février 1992, la seule Institution habilitée pour juger le président de la République et les ministres mis en accusation en raison des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Mais, le régime IBK a eu le courage de mettre en place cette institution qui complète enfin l’arsenal institutionnel du Mali. Le plus important reste à la voir à l’œuvre d’autant plus qu’il existe une affaire pendante.
Prorogation des mandats des conseillers communaux
Le quitus des députés
Pour la énième fois consécutive, le mandat des conseillers des collectivités vient d’être prorogé. Ce vendredi 13 novembre, les élus de la nation ont examiné le projet de loi portant prorogation exceptionnelle des mandats des conseillers des collectivités. Il a été adopté à 112 voix pour, 5 contre et zéro abstention. Pour l’instant, aucune date n’est retenue pour les futures élections communales et du district de Bamako. Le ministre de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, qui a défendu la loi devant les députés, a estimé que l’option des délégations spéciales n’est tout simplement pas réaliste dans un pays encore non sécurisé sur au moins deux tiers de son territoire. Concernant la tenue des élections communales et régionales, il fera savoir que le retour effectif des refugiés s’imposent pour l’organisation des prochaines élections. «Le gouvernement demande à l’auguste Assemblée dans sa sagesse de comprendre, qu’il souhaite bénéficier de temps pour permettre à ces Maliens de revenir, de s’inscrire sur les listes électorales, d’entrer en possession de leurs cartes Nina, d’avoir une administration publique sur l’ensemble du territoire pour surveiller les élections et garantir leur transparence», a expliqué le Ministre Ag Erlaf. Par ailleurs, il faut noter que l’article principal du projet a été modifié pour prendre en compte, non seulement le début de la prorogation des mandats, mais également son extension jusqu’à l’installation des nouveaux conseils des collectivités territoriales. Il importe de préciser que la loi a été adopté mais a suscité beaucoup de réactions au sein non seulement de la majorité présidentielle qu’à l’opposition.
Massacre des peuls Tolobe par les Daoussak :
Mohamed Attaib Sidibé, porte-parole de la Compis 15 s’insurge
Selon Mohamed Attaib Sidibé de la coordination des mouvements prônant l’inclusivité et signataires de l’Accord du 15 mai (Compis 15), le dimanche 15 novembre dernier à 10h les Daoussak (proche d’Ansar dine représenté par Moussa Ag Achatmane de la CMA) ont perpetré des massacres contres les peuls de la tribu Tolobe. Il soutiendra que les Daoussak sont rentrés dans la foire de Fourakatane (près de Andraboukane, côté frontière du Niger). Ils identifient les Peuls et les exécutent. Bilan de leur animosité : 4 peuls enlevés et 7 tués auparavant et plusieurs paisibles populations de la communauté peuls Tolobe dépossédées de leurs animaux. Mohamed Attaib Sidibé, porte-parole de la Compis 15, dénonce ces pratiques. Et prend à témoin toutes les organisations des droits de l’homme, la médiation internationale pour le Mali, le Gouvernement du Mali ainsi que l’opinion internationale des conséquences de ces exactions perpétrées par les Daoussak contre les peuls Tolobe du cercle de Ménaka.
Niafunké :
400 têtes de moutons et de chèvres enlevées
Décidément, l’insécurité est en train de battre le record des Guinness dans les régions nord du Mali. Car, en plus des attaques sur les paisibles populations, c’est au tour des animaux de payer le lourd tribut. En effet, plus de 400 têtes de moutons et de chèvres ont été enlevées le mardi dernier par des hommes armés au village de Gouaty à moins de 25 km de la ville de Niafunké. Le vol des animaux s’est produit tôt dans la matinée lorsque les bergers amenaient les troupeaux au pâturage. C’est à ce moment là qu’ils ont été entourés par des hommes lourdement armés.
MANDAT D’ARRET CONTRE HAMA AMADOU
Le régime Issoufou a mis sa menace à exécution
A peine atterri à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le président du Moden FA Lumana, Hama Amadou, également ancien président de l’Assemblée nationale et candidat investi à la présidentielle de 2016, a été mis aux arrêts. C’est au pied de la passerelle que la gendarmerie nationale l’a accueilli avec le mandat d’arrêt national décerné contre lui dans l’affaire des bébés importés.
Quelques instants après, les gendarmes l’ont directement conduit à la maison d’arrêt de Niamey où il restera avant d’être présenté au juge en charge du dossier.
MAURITANIE L’arrêt de l’aide humanitaire empire la situation des réfugiés au camp de Mberra
Quatre mois après que les denrées alimentaires ont cessé d’être distribuées par les organisations humanitaires aux réfugiés maliens, la situation est devenue encore plus difficile pour nombre d’entre eux, dans la mesure où ils étaient obligés de vendre de la marchandise pour pouvoir se procurer d’autres produits alimentaires dont ils ont besoin mais qui se vendent très cher. Ces réfugiés affirment en effet que dans le camp de Mberra, les marchandises, notamment les légumes, fruits et vêtements, se vendent à des prix plus élevés que dans d’autres marchés du Mali et de la Mauritanie.
ANSONGO
Les opérations du Ravec lancées
Malgré le report des élections communales et régionales, les acteurs en charge du bon déroulement du processus de ces scrutins sont toujours à pied d’œuvre. Car il faudra faire le maximum pour être prêt avant le jour-J. Ainsi donc, les activités du RAVEC ont été lancées lundi matin à Ansongo. Une rencontre avec la population a été organisée afin d’expliquer l’importance du recensement. Les autorités de la ville étaient sur place. Cette 3ème phase du recensement va durer 3 mois.
BANAMBA
Le syndicat des enseignants des écoles communautaires en grève
Le monde scolaire à de sérieux problèmes pour cette rentrée scolaire 2015-2016. Car à chaque jour son lot de grèves, avec des motifs presque identiques. Le syndicat des enseignants des écoles communautaires de Banamba a entamé hier mercredi une grève de 72 heures. Ce mouvement fait suite à des revendications des enseignants, notamment l’amélioration de leurs conditions de travail et leur implication dans les prises de décisions relatives aux transferts des enseignants. Le syndicat menace de lancer une grève illimitée, s’il n’obtient pas satisfaction. Cette grève des enseignants à répétition doit pousser les autorités en charge de l’Education d’engager la réflexion sur les conditions de travail des enseignants.
REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE
Une mission conjointe ONU, UA, UE attendue cette semaine pour évaluer les besoins du Mali
Dans le souci de trouver une réponse adéquate à l’insécurité résiduelle dans notre pays, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta a affiché sa volonté de reformer le secteur de la sécurité. Dans cette lancée, les partenaires du Mali sont déterminés à nous accompagner. Ainsi, le Haut représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya a annoncé le jeudi dernier lors de la conférence de presse trimestrielle de la Misahel qu’une mission conjointe de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de l’Union européenne sera là cette semaine à Bamako pour évaluer la situation et les besoins de notre pays dans le cadre de la reforme du secteur de la sécurité (RSS).Partant, il a tenu aussi à rassurer que l’Union africaine mettra à travers la Misahel ses outils et ressources techniques à la disposition du gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre du volet ( DDR) démobilisation, désarment et réinsertion des ex combattant prévu par l’accord ; de la reconstruction et du redéploiement progressif des forces armées reconstituées et de la reforme du secteur de la sécurité.
Rassemblées par la Rédaction
source : La Rédaction