Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues, l’Office central des stupéfiants a choisi de sensibiliser les élèves et étudiants de l’Institut national de formation en science de la santé (INFSS)
Organisée grâce à l’appui financier de la MINUSMA, cette journée a été célébrée avec faste ce vendredi 30 juin 2016 dans l’Amphithéâtre de l’INFSS. Pour la circonstance, elle a mobilisé autour du thème : « Drogues et violences dans le milieu scolaire et universitaire », les élèves, les étudiants et les dirigeants de l’Institut, les responsables du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, de la MINUSMA et de l’Office central des stupéfiants.
Pour le directeur de l’Office central des stupéfiants, le lieutenant-colonel Adama Tounkara, le thème de l’édition 2017 est d’actualité et se tient dans un espace où l’approche est à la fois pédagogique, sécuritaire et sociale. Il est pédagogique, parce qu’il vise à doter les étudiants de l’Institut. Ce thème est sécuritaire, puisqu’il permet de se pencher sur les causes profondes de la recrudescence de la violence dans l’espace scolaire. De même il est social, parce que cette journée permettra de surmonter un tabou, à travers un sujet aussi sensible qu’est la drogue.
Le représentant du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Amadou Sangho dira que : « le choix de l’espace scolaire et universitaire se justifie par la volonté commune des départements en charge de l’éducation et la sécurité de conjuguer leur efforts pour endiguer le phénomène croissant de violence dans cet espace pour faire de l’école un lieu propice à la réflexion, aux échanges d’idée en vue de mieux préparer et de modeler les citoyens responsables et respectueux des valeurs humaines et sociétales ».
Selon Amadou Sangho, de nos jours, la consommation des stupéfiants faits partie des principales causes de l’échec scolaire des jeunes. C’est pourquoi, de son avis, les conséquences néfastes de ce fléau doivent amener les différentes autorités des ministères cités à travailler main dans la main pour un espace scolaire et universitaire affranchi de toute addiction.
Soulignons que l’usage des drogues par les jeunes dans les établissements scolaires et universitaires est une réalité qui ne peut laisser personne insensible. C’est un véritable fléau qui se propage à une vitesse inquiétante.
Diakalia M DEMBELE