S’ils se félicitent de la fixation de la date de la présidentielle au 24 mars, les défenseurs des droits humains critiquent la loi d’amnistie votée mercredi. Après le grand saut dans l’inconnu, le Sénégal reprend son souffle. Plongé dans le flou depuis le report de la présidentielle du 25 février, le pays dispose enfin d’une date pour le premier tour du scrutin : ce sera le dimanche 24 mars. « C’est un soulagement », souffle Jean-Louis Corréa, professeur de droit à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et membre du Collectif des universitaires pour la démocratie. « On sort de cette crise avec un Conseil constitutionnel fortifié et un modèle démocratique qui a fait la preuve de sa résilience », estime l’enseignant.
