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Sénégal : Retrait de la CPI, Mankeur Ndiaye dit niet à l’UA

Mankeur Ndiaye est contre toute idée de retrait des pays africains de la CPI, du moins pour l’instant. Le ministre sénégalais des Affaires étrangères l’a clairement signifié lors du dernier sommet de l’UA à Kigali (Rwanda). Cette position du Sénégal a été déterminante dans l’ajournement de la question.

Mankeur Ndiaye ministre senegalais Affaires etrangeres

Mankeur Ndiaye veut maintenir le Sénégal à la CPI

Mankeur Ndiaye persiste et signe. Le Sénégal ne quittera pas la Cour Pénal International (CPI), pas plus que ne renoncera au statut qui en fonde l’existence. Telle est la position officielle de Dakar, farouchement défendue par le ministre des Affaires étrangères de Macky Sall. À en croire le représentant sénégalais au 27e sommet de l’UA, cette organisation panafricaine n’est nullement adhérente au Statut de Rome. Par conséquent, elle ne serait pas habilitée à se prononcer sur le retrait des 34 pays membres de la CPI. Cette procédure soulevée par le Sénégal a alerté les autres États, résolus désormais à s’en tenir à la résolution antérieure. Celle-ci consiste à concocter un plan de retrait de cette justice pénale internationale.

Et pourtant, le Sénégal a toujours milité en faveur d’une justice africaine pour connaitre des affaires africaines. Le procès d’Hissène Habré qui s’est tenu à Dakar devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE) témoigne de cette volonté. Mais lorsque le Sénégal entraine à sa suite des États africains pour s’opposer à un retrait du Statut de Rome, cela pourrait appeler à une analyse beaucoup plus profonde de la situation. Comment vouloir partir d’un lieu et s’assoir confortablement dans le siège devant lequel l’on s’était arrêté ?

En dépit de toutes ces réactions cacophoniques, les Africains semblent tombés d’accord sur leur désaccord.

Partir ou non de la CPI, les Africains s’affrontent

La question est de plus en plus d’actualité en Afrique. Entre quitter la CPI ou s’y maintenir, les opinions foisonnent et divergent. Pour les partisans du retrait, la CPI serait perçue comme un instrument des Occidentaux pour réprimer les leaders africains indociles. Ainsi, la quasi-totalité des poursuites de la procureure, la Gambienne Fatou Bensouda, serait dirigée contre des Africains. Selon les tenants de cette assertion, les casOmar El Béchir, Laurent Gbagbo, Jean-Pierre Bemba, Uhuru Kenyatta, Blé Goudé en attesteraient la véracité.

À rebours, d’autres Africains soutiennent que la CPI est un moyen juridico-judiciaire pour dissuader les dictateurs qui opprimeraient leur peuple. Cette justice, compétente pour connaître des graves crimes contre l’humanité, se pose comme un véritable censeur de la marche des Nations africaines. Quoi qu’il en soit, les positions sont tranchées, diamétralement opposées les unes aux autres. Il revient donc au prochain sommet de l’Union africaine(UA) qui se tiendra à Addis-Abeba (Éthiopie) en janvier 2017 de trancher définitivement la question, à moins que…

Source: Afrique-sur7

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