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Semaine nationale de la liberté de la presse : la jeune génération s’abreuve à la source des anciens

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, la Maison de la presse du Mali organise un certain nombre d’activités qui s’étendent sur une semaine (du 2 au 6 mai) à Bamako et à l’intérieur. Depuis hier mardi, les conférences sont animées à la Maison de la presse par les doyens de la profession à l’intention de la jeune génération.

 maison presse malienne media
L’historique des médias au Mali, tel était le thème de la première conférence. Elle a été animée par le doyen Madou Diarra de l’Amap devant un parterre d’étudiants et de journalistes à l’ouverture de la Semaine nationale de la liberté de la presse, hier mardi 2 mai 2017.
Madou Diarra a expliqué que la presse malienne tire son origine de la période coloniale. Pour l’orateur, depuis les années 1946, les journaux existaient déjà au Soudan. Elle a connu son éclosion avec l’avènement du mouvement démocratique au pouvoir en 1992.
S’agissant du respect de l’éthique et de la déontologie par la génération nouvelle, le doyen exprimera avec regret que l’enfant n’est plus dans de bonnes mains. Pour lui, la force de la plume et du micro a succombé face à l’argent roi. “Avec une enveloppe de 100 000 F CFA, on peut faire écrire et faire dire ce qu’on veut à beaucoup de journalistes ici au Mali”, a expliqué l’orateur.
Le second et le dernier thème de la journée a été exposé par une autre figure emblématique de la presse malienne, Diomassi Bomboté, ancien professeur au Cesti de Dakar. Il a partagé son point de vue sur la culture des médias.
Selon lui, la nouvelle génération ne doit pas perdre de vue les réalités locales dans le traitement de l’information. Il a ensuite invité ses cadets à faire un meilleur usage des outils  des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Ce mercredi 3 mai, c’était le clou de la célébration avec le discours de la marraine de la semaine, Aissata Cissé ; et le discours d’ouverture du ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré. L’assistance a ensuite eu droit à une conférence-débat avec pour thème « le regard d’un journaliste ». Ce thème a été animé par le journaliste-écrivain, Adam Thiam.
Cette semaine nationale de la presse dont le thème est « journalistes et hommes des médias : devoirs et responsabilités en période de crise » se poursuivra jusqu’au samedi prochain par des activités à Bamako comme à l’intérieur du pays.
La rédaction 

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