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Semaine de l’élève professeur de l’Ensup : ZOOM SUR L’ACCORD DE PAIX

Le comité syndical de l’Association des élèves et étudiants de l’Ecole normale supérieure (AEEM-ENSUP) a organisé du 7 au 9 avril, la 8è édition de la Semaine de l’élève-professeur de l’établissement. L’ouverture des activités s’est déroulée dans les locaux de l’ENSup en présence du directeur des études, Soïba Diarra, du secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM, Ibrahim Traoré, et de nombreux élèves-professeurs. « Rôle des enseignants dans la sensibilisation sur le contenu de l’accord de paix et de réconciliation » était le thème central de l’événement.
Ce thème a été développé par le vice-doyen de la Faculté de droit privé (FDPRI), le Pr Kissima Gakou, qui a rappelé que le projet d’accord de paix et de réconciliation nationale était le résultat d’un processus initié par les présidents malien et algérien à l’issue de la visite de travail d’Ibrahim Boubacar Keïta à Alger les 18 et 19 janvier 2014. Les modalités pratiques du processus d’Alger ont été arrêtées par la feuille de route du 24 juillet 2014 mais le principe avait été prévu par l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013.

 

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Le processus a été mené de manière participative et inclusive. Il s’est déroulé sur la base des principes affirmés par le président de la République et consignés dans les résolutions et déclarations de l’Organisation des nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Ces principes portent sur le respect strict de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale, du caractère unitaire et de la forme républicaine, laïque et démocratique de l’État malien. L’accord, a-t-il expliqué, a été aussi conçu sur la base des écoutes des parties aux pourparlers (gouvernement, Coordination et Plateforme) ainsi que des représentants de la société civile spécialement invités à Alger en septembre 2014 pour assurer le caractère inclusif du processus.
Le vice-doyen de la FDPRI a relevé qu’il existait deux types de négociations (négociations projet et conflit). Dans les négociations projets, toutes les parties ont des intérêts différents, mais pas contradictoires, alors que dans les négociations conflit, il y a dès le départ une contradiction entre les parties.
Remerciant tous les invités pour leur présence aux festivités de la 8è Semaine de l’élève-professeur, le secrétaire général du comité AEEM de l’ENSup, Sidi Kouyaté, a indiqué que l’association avait voulu cette année placer la fête sous le signe de la paix et de la réconciliation auxquelles les Maliens et les Maliennes aspirent actuellement.
A travers ce thème, dira-t-il, les élèves-professeurs de l’ENSup entendent remplir leur part de responsabilité dans la restauration de la paix et de l’unité nationale. « Parallèlement à notre thème, nous interpellons les autorités nationales compétentes sur la question de l’intégration des élèves-professeurs à la Fonction publique, puisque nous sommes la seule grande école qui forme des professeurs d’enseignement secondaire général », a plaidé Sidi Kouyaté.
Soulignant que la paix est un comportement que chacun doit adopter, le directeur des études de l’Ecole normale supérieure, Soïba Diarra, a rappelé que sans la paix, il n’y avait pas d’enseignement. Les enseignants doivent donc adopter ce comportement.
Outre des conférences débats, le programme de la Semaine de l’élève-professeur de l’Ecole normale supérieure prévoyait aussi des prestations artistiques et théâtrales.
S. Y. WAGUE

source : L Essor

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