Les responsables du Collectif des patriotes (COPA) ont tenu un point de presse hier à l’espace Bouna. L’objectif de cette rencontre était de s’exprimer sur le déroulement de l’élection présidentielle du 28 juillet dernier. La cérémonie était présidée par le président du COPA, notre confrère Makan Konaté. Il était entouré de son secrétaire à l’information, Amadou Gakou et celui chargé de l’organisation, Ramata Yattassaye.
Selon le président du COPA, son organisation a participé au processus électoral. Il a déclaré que l’élection s’est déroulée sans incident majeur mais par contre son organisation a relevé quelques difficultés entre autres: la difficulté dans l’acquisition des cartes NINA, la difficulté pour les électeurs de retrouver les bureaux de vote.
Aux dires de Makan Konaté, ils ont décelé quelques cas de fraudes précisément en commune II du district de Bamako. Selon lui, des individus ont été interpellés par la police le jour du scrutin qui avaient en leur possession des bulletins de vote sur lesquels l’index était apposé sur le candidat Soumaïla Cissé.
Ces individus sont actuellement aux 7ème et 12ème arrondissements. « Au moment venu nous allons saisir la Cour constitutionnelle par rapport à ces cas de fraude » et si la cour prend en compte notre requête Dramane Dembélé viendra en deuxième position, a-t-il précisé.
Sur la question de la sortie médiatique du ministre en charge des élections Makan Konaté est formel « le ministre est dans son droit de clarifier les choses parce que les militants de l’URD et du RPM réclamaient tous la première position ». La sortie du ministre a permis d’édifier l’opinion sur les différentes tendances.
A ses dires, Dramane Dembélé a été trahi par certains cadres de l’ADEMA, sinon comment peut-on comprendre que l’ADEMA puisse venir en troisième position, s’est interrogé le conférencier.
Selon notre confrère, ce n’est pas surprenant que IBK passe dès le premier tour parce que la population a fait un vote sanction. Il a lancé un appel à tous les militants des partis politiques à l’apaisement et à la retenue afin d’éviter à notre pays une autre crise. Pour le conférencier, il n’y avait pas de raison de s’attaquer à la radio Klédu pour avoir fait son travail.
Boubacar PAITAO
Source: L’Indépendant