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Ségou : ECHANGES UTILES SUR L’AMO

L’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS) a organisé, en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) et la direction régionale du Développement social et de l’Economie solidaire Ségou, une journée d’information et de sensibilisation sur l’Assurance maladie obligatoire (AMO), dans la cité des Balazans.

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La cérémonie d’ouverture était présidée par le préfet du Cercle de Ségou, Malick Maïga. La journée a regroupé des représentants d’organisations de la société civile, des responsables des services et des étudiants de l’INFTS en stage de fin de cycle dans des villages de Ségou et Niono. Elle a permis de donner des informations et de précisions utiles sur le régime d’assurance maladie.

Le préfet du Cercle de Ségou, a salué l’initiative d’échanger sur l’AMO. Il a également rappelé le déficit de communication que la Caisse a enregistré au démarrage du système.

A cet effet, il faut préciser que la mise en œuvre de ce régime de protection sociale, avait fait beaucoup de vagues. Des syndicalistes avaient battu le pavé pour protester contre les retenues opérées sur les salaires des fonctionnaires et autres travailleurs régis par le code du travail. Aujourd’hui, les difficultés de communication ont été aplanies.

Le directeur général adjoint de la CANAM, Dr Alassane Balobo Dicko a fait l’historique de sa structure qui existe, il y a maintenant 6 ans, et présenté le régime avant d’expliquer le processus d’adhésion. En outre, il a relevé les difficultés rencontrées et les solutions mises en œuvre pour les circonscrire. Il a invité chaque participant à être un ambassadeur de la CANAM pour une large diffusion de sa philosophie.

Après son exposé, le directeur général de l’hôpital régional a développé des arguments en faveur du régime. Le Dr. Abdoulaye Sanogo a attesté que le régime génère maintenant près de 7 millions de Fcfa par mois à son établissement contre 300 000 Fcfa au début. Et d’évoquer l’exemple du Maroc où l’AMO couvre 84% de la population. Le responsable d’hôpital s’est dit convaincu que notre pays aussi est sur la bonne voie d’accorder des soins de qualité à tous les citoyens.

Au cours des débats, les stagiaires ont évoqué des cas de figure, notamment celui des personnes sans emploi et le plus souvent à la charge de leurs parents. Ils ont reçu des réponses adéquates à leurs nombreuses interrogations.

Par ailleurs, l’Ordre des pharmaciens a soulevé quelques difficultés liées aux fréquents manques de connexion à l’internet. Il convient de rappeler que les professionnels du médicament sont des partenaires stratégiques de la Caisse.

Pourquoi toutes les structures de santé ne sont pas affiliées à l’AMO ? Quand est-ce que le relèvement du plateau technique dans nos établissements hospitaliers pour réduire les évacuations sanitaires ?  Voilà d’autres questions qui ont abordées par les participants.

Dans leurs interventions, le directeur régional du Développement social et de l’Economie solidaire, Moussa A Samaké et le directeur de l’INFTS, Aboubakar B. Maïga ont salué la qualité des échanges et souhaité que chaque participant soit effectivement un vecteur de la diffusion de la politique de l’AMO.

A.O. DOLO
AMAP-Ségou

Source : L’ Essor

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