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Sécurité dans le Liptako Gourma: les pays membres renforcent leur collaboration

L’hôtel Salam abrite, depuis hier mercredi 28 novembre, un atelier de deux jours consacré au lancement du Programme sous régional (Burkina Faso, Mali, Niger) intitulé ‘’soutenir les institutions démocratiques et politiques sensibles aux préoccupations sécuritaires des citoyens’’. Ce Programme bénéficie du soutien du National democratic institute (NDI), avec le financement du National endowment for democracy (NED).

La cérémonie d’ouverture était présidée par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mahamane Amadou MAIGA, en présence du directeur résident du National democratic institute (NDI), le Dr Badié HIMA et des participants venus du Burkina Faso, du Niger et du Mali.

Le présent programme vise le développement de la collaboration régionale entre les institutions gouvernementales, les parlements et la société civile des trois pays, pour contribuer à l’élaboration de stratégies de sécurité inclusives et harmonisées pour renforcer la légitimité des démocraties émergentes.

Le directeur résident du NDI, le Dr Badiè HIMA, a affirmé que cette initiative sous régionale, organisée en collaboration avec les Centres stratégiques de sécurité et les Organisation de la société civile des trois pays, vise entre autres le renforcement de la stratégie de mise en œuvre du programme dans les trois pays ; le développement de la coopération sous régionale entre les institutions gouvernementales, les parlements et la société civile de ces trois pays, la collaboration avec l’institution intergouvernementale telle que l’autorité du Liptako-Gourma, en vue de contribuer à l’élaboration de stratégies de sécurité inclusives et harmoniées qui vont renforcer la légitimité des démocratie en construction, soumises à rude épreuve par les effets pervers de la crise.

« Pour faire face aux défis sécuritaires, les gouvernements de nos pays ont besoin de mécanismes leur permettant de faire des études approfondies sur les dynamiques en cours et de faire de la prospective. C’est le sens et le rôle qu’il faut attribuer aux Centres d’études stratégiques qui comme ailleurs, sont destinés à devenir une aide essentielle à la prise de décision politique, à l’anticipation et à la prospective », a souligné le Dr Badié HIMA.

Il a déclaré que dans le souci de promouvoir la paix et la stabilité au Burkina Faso, au Mali et au Niger, grâce à un contrôle démocratique efficace du secteur de la sécurité, le National Democratic Institute (NDI), avec l’appui financier de la coopération Danoise et du gouvernement Norvégien a mis en œuvre depuis juillet 2016, un programme sous régionale intitulé, ‘’Renforcer la gouvernance démocratique du Secteur de la Sécurité au Sahel’’.

Le NDI, par la voix de son responsable au Mali, estime qu’une coopération accrue entre les Centres d’études stratégiques sur la sécurité, les parlementaires, la société civile, l’autorité du Liptako-Gourma et le G5 Sahel est essentielle pour améliorer et harmoniser les politiques et les cadres de sécurité afin de mieux répondre aux besoins des communautés et lutter efficacement contre les menaces sécuritaires .

Pour sa part, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mahamane Amadou MAIGA, ajoutera que le lancement de ce Programme est la preuve de l’accompagnement des partenaires pour le combat de la paix et de la prospérité inclusive. Cela confirme le rôle prépondérant des structures de veille et d’anticipation, comme le Centre d’étude stratégique dans un processus inclusif de formulation de politiques sécuritaires et de développement.

« Ces assises permettront de créer une meilleure synergie et un cadre de dialogue permanant et d’actions communes entre les institutions gouvernementales, les parlementaires et les organisations de la société civile dans l’optique de mettre à la disposition des décideurs des analyses holistiques et plus cohérentes. Devant le défi sécuritaire commun, les réponses de nos pays ne peuvent qu’être harmonisées et intégrées », a soutenu M. MAIGA.

Pour lui, les pays doivent ensemble se mobiliser contre l’instrumentalisation et la radicalisation visant les couches les plus défavorisées. Pour ce faire, soutient-il, il faut d’abord comprendre et maitriser les facteurs clés de la radicalisation et de l’extrémisme violent afin d’assurer à la jeunesse des emplois décents et des perspectives d’avenir.

« En mettant un accès particulier sur l’inclusivité et la prise en compte du genre, le Programme NED, qui est ainsi lancé, s’inscrit dans une vision globale et à long terme », a apprécié Mahamane Amadou MAIGA.

Il a enfin noté que ce Programme sous régional permettra une meilleure connaissance des enjeux et défis se rapportant au secteur de la sécurité dans la région du Sahel et à une confirmation et l’engagement du soutien de l’autorité du Liptako-Gourma au Centre d’étude stratégique.

PAR MODIBO KONE

Info-matin

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