Le vendredi dernier, Bébé Doc a interpellé le ministre de la sécurité Salif Traoré. Une interpellation intervenue une semaine après l’attentat à l’hôtel Radisson.
Ce débat à l’Assemblée à l’initiative du fiston national a provoqué diverses interprétations au sein de l’opinion. Pour certains, Bébé Doc a agi par pure opportunisme politique afin d’attirer (une nouvelle fois) l’attention sur lui. Pour d’autres, il a été inspiré d’interpeller le chef du département de la sécurité, après le drame du Radisson. Mais, Bébé Doc n’est pas à son premier « coup ».
En effet, après les événements de Kidal, en mai 2014, il avait convoqué à l’hémicycle le Ministre de la défense de l’époque, Soumeylou Boubeye Maiga, pour qu’il s’explique devant la commission défense de l’Assemblée Nationale.
Cependant, après le fiasco militaire de Kidal, personne n’a entendu ou vu Bébé Doc. Il était tout simplement rentré dans sa coquille, après l’échec d’une grotesque récupération politique. Bébé Doc devient coutumier de ce genre d’exercice. Un exercice qui peut s’avérer périlleux pour lui.
NORD DU MALI- INSECURITE A BAMAKO
Objectif : piller les ressources du Mali
De plus en plus, les jeux troubles que mènent certains pays dans le nord du pays sont dénoncés au sein de la population malienne qui commence à les décortiquer et à les comprendre.
Maintenir un climat permanent d’insécurité dans le septentrion malien, créer la psychose au centre et au sud à travers des satellites qui mettent à contribution des terroristes ; ce sont là des actes dont le seul objectif est de maintenir, le Mali dans un état d’insécurité qui profite à d’autres pays.
Au même moment, les ressources de Kidal, Taoudenit, Ménaka et Tessalit, sont dans le viseur de multinationales. Que dire des ressources de la localité de Faléa, qui attirent des convoitises. Il est donc temps que les Maliens ouvrent les yeux…
Aussi, les politiques (de tous bords), les membres de la société civile, bref, l’ensemble du peuple malien doit sortir de son silence pour sauver le pays.
KIDAL : Le camp de la Minusma attaqué.
Le samedi dernier, le camp de la mission de l’ONU à Kidal a été attaqué par des hommes armés. Bilan ? Deux casques bleus (guinéens) et un civil tués. De nombreuses personnes ont été également blessées, lors de l’attaque.
Cette attaque a été revendiquée par Iyad Ag Ghaly, le chef du mouvement Ansar Dine qui s’est réfugié dans les confins de Kidal. Récemment, Iyad a dénoncé l’accord de paix signé entre l’Etat et les groupes armés de Kidal.
Source: L’Aube